Comportement électoral, participation électorale, abstention électorale, vote de classe, volatilité électorale, communication politique, médias, stratégies de communication, sondages, campagnes électorales
En France, le taux de non inscription est estimé à environ 10% (1 français sur 10). Ce taux peut-être comparé à celui calculé aux USA et estimé à 30%. En Belgique, au Luxembourg et en Grèce, le vote est obligatoire, ce qui explique fort taux de participation.
Le taux de participation électorale reflète le degré d'implication des citoyens dans le système po d'un pays. Il a diminué dans la plupart des pays ces 20 dernières années, le taux d'abstention ayant symétriquement augmenté
[...] Le déclin de la participation électorale. En France, le taux de non inscription est estimé à environ 10% français sur 10). Ce taux peut-être comparé à celui calculé aux USA et estimé à 30%. En Belgique, au Luxembourg et en Grèce, le vote est obligatoire, ce qui explique fort taux de participation. Le taux de participation électorale reflète le degré d'implication des citoyens dans le système po d'un pays. Il a diminué dans la plupart des pays ces 20 dernières années, le taux d'abstention ayant symétriquement augmenté L'absence de participation électorale est un problème car la démocratie représentative repose sur la délégation de pouvoir à des représentants élus, et l'autorité & la légitimité de ces représentants dépendent directement du degré d'implication des citoyens dans leur élection. [...]
[...] ) qui sont les plus explicatives du comportement électoral d'un individu. VOTE DE CLASSE : idée que les choix électoraux seraient principalement déterminés par leur appartenance à une classe sociale donnée. Vote sur enjeu et volatilité électorale. Le vote sur enjeu est construit à partir du postulat d'un électeur rationnel cherchant à maximiser les avantages procurés par son vote et à minimiser les coûts occasionnés (calcul coût/avantage). La compétition électorale est alors envisagée comme un véritable marché po au sein duquel se rencontrent une offre et une demande les thèmes et les enjeux des campagnes électorales deviennent essentiels pour les partis po qui cherchent à séduire le maximum d'électeurs. [...]
[...] Les explications de l'abstention. Explications sociales et po de ces comportements d'abstention sont nombreuses ils peuvent être le reflet d'un défaut d'intégration sociale, qui se traduirait par un sentiment d'incompétence à comprendre les débats et enjeux des différentes élections politiques, ainsi de nombreuses études soulignent les taux de participation nettement en dessous des moyennes nationales pour les chômeurs, les précaires ou les jeunes non ou peu qualifiés. L'abstention serait alors le résultat d'une norme culturelle conditionné par l'environnement social. L'abstentionnisme peut aussi renvoyer à des raisons directement plus po qui sont le type de scrutin, la fréquence des élections et les enjeux, ainsi certaines élections mobilisent d'avantage (présidentielles) au déclin d'autres (européennes). [...]
[...] II ] Les principaux déterminants du vote. L'influence des variables lourdes. Aux USA, le vote apparaît stable, conforme aux normes du milieu familial, social et culturel. Selon le paradigme de Michigan, la stabilité du vote s'explique par l'identification partisane qui est l'attachement durable à l'un des grands partis, transmis par les parents et renforcé au travail. En France, les travaux du CEVIPOF s'inspirant du modèle de Michigan démontrent l'existence de variables lourdes du comportement électoral : la religion et la classe sociale, la pratique catholique, un statut d'indépendant et la possession d'un patrimoine diversifié augmentent nettement la probabilité de voter à droite ; être sans religion et avoir un statut de salarié (particulier secteur public) inclinent à voter à gauche. [...]
[...] Selon Pierre Bourdieu, la véritable opinion publique ne se révèle qu'à travers des manifestations, des pétitions, etc . OPINION PUBLIQUE : ensemble de jugements partagés par une grande partie des membres d'une société (à partir d'enquêtes et de sondages d'opinion diffusés par les médias). DEMOCRATIE D'OPINION : expression correspondant à l'idée que les gouvernements seraient largement influencés par l'opinion publique, puis sanctionnés par elle, cette relation en temps réel à travers les médias se substituant à la relation classique entre élus et électeurs. Comment expliquer le comportement électoral ? [...]
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