Évolution des ordres internationaux, équilibre des puissances, puissance d'un État, dimension culturelle, domination
La puissance d'un État c'est sa capacité à imposer sa volonté aux autres.
La puissance correspond aujourd'hui à quatre capacités :
- De faire, d'agir
- De faire faire, forcer les autres
- De refuser de faire
- D'empêcher de faire
[...] Plait aux réalistes parce que peut permettre de stabiliser les choses sans avoir besoin de gouvernement mondial : l'Etat garde la maitrise. Morgenthau a essayé de réactualiser ce principe, il s'intéresse aux conditions dans lesquelles un Etat doit intervenir dans un conflit armé entre deux autres Etats. Dans ce cas-là il faut soutenir le plus faible : parce que si le plus fort gagne il va renforcer sa puissance et devienne une menace plus tard. Exemples : intervention américaine contre l'Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale / Intervention américaine en Irak (contre Koweït) etc. [...]
[...] Certains transnationalistes ont mis en évidence cette troisième dimension, notamment Joseph Nye, qui explique qu'il faut distinguer le hard power et le soft power : la puissance dur d'un Etat c'est celle qui s'exprime, s'exerce par la coercition, la contrainte, peut s'exprimer dans le domaine militaire mais aussi économique (embargo), c'est le fait de forcer les autres à faire quelque chose / la puissance douce repose elle plutôt sur la persuasion, la séduction, ce n'est pas forcer les autres à faire quelque chose, mais plutôt d'influencer indirectement le comportement des autres : que les autres fassent spontanément ce qu'on attend d'eux. C'est le fait de faire accepter sa domination comme naturelle, légitime, souhaitable : même pas d'impression d'être dominé. Ca repose ici sur des ressources culturelles, le soft power est ce qui correspond au rayonnement culturel et idéologique d'un pays, correspond à l'image que le pays arrive à donner lui-même. C'est alors une capacité à diffuser ses valeur, ses idée, ça passe alors par diffuser sa langue. [...]
[...] Il y a des relations entre la puissance dure et douce, elles ne sont pas indépendantes. Dans le soft power ce qui est intéressant c'est que ça peut permettre de faire l'économie de la puissance dure : si bonne image moins de recours à la puissance dure. Pour Joseph Nye le soft power prime sur le reste, et dit que les Etats-Unis devraient se concentrer là-dessus. La puissance des Etats comprend plusieurs facteurs pas forcément mesurables, ils peuvent se renforcer mutuellement, mais aussi se dissocier. [...]
[...] Selon les époques il y a pu avoir une, ou plusieurs grandes puissances (grands pôles). On parle alors d'un système unipolaire, bipolaire ou multipolaire. Un pôle en physique est un point autour duquel les autres points tournent, sont attirés. En RI, les Etats qui représentent des pôles de puissance attirent les autres, les autres se positionnent autour d'un des pôles. Selon les réalistes cette configuration de la puissance c'est ce qui détermine le comportement des Etats, chaque configuration (multipolaire, bipolaire ) a ses règles. [...]
[...] L'évolution des ordres internationaux : à la recherche de l'équilibre des puissances La puissance d'un État c'est sa capacité à imposer sa volonté aux autres. La puissance correspond aujourd'hui à quatre capacités : (De faire, d'agir (De faire faire, forcer les autres (De refuser de faire (D'empêcher de faire La puissance n'existe pas dans l'absolu, s'exerce sur les autres, dans les relations avec les autres. Pendant longtemps elle était envisagée comme l'addition de plusieurs critères, on pensait qu'elle pouvait se calculer, pour ainsi lasser les différents pays. [...]
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