Mouvement politique, fascisme, racisme, finalité de la guerre, Benito Mussolini, Hitler, Reich
Définition : mvt politique qui récuse la démocratie parlementaire et qui, dans l'espoir de créer une nation soudée par un principe unificateur (l'Etat et/ou la race), exalte l'appartenance au groupe, l'obéissance au chef et la violence.
- Faut-il parler d'un fascisme ou des fascismes ? Quels sont, au-delà des différences, les caractères communs ?
- Quelle est la place du racisme dans le fascisme ?
[...] Quels sont, audelà des différences, les caractères communs ? Quelle est la place du racisme dans le fascisme ? Repères chronologiques : 23 mars 1919 : Fondation à Milan du faisceau italien de combat itler Main Kampf : écrit H . 1926 : lois fascistissimes 1942 : mise en œuvre de la solution finale. Ernst Nolte es mvts fascistes, L'Europe de 1919 à 1945 , L (1966) : des mvts fascistes se dvlpent dans environ 25 pays d'Europe, i.e la quasitotalité du continent. [...]
[...] Zeev Sternhell propose de chrcher les racines idéologiques du fascisme dans la Fr des années 18851914 , en particulier chez Georges Sorel , dont ussolini M fut un ardent lecteur. Sternhell insiste sur l'existence d'un fascisme fr né de la convergence d'une droite nationaliste et d'un courant de gauche antiparlementaire. Cependant la plupart des historiens fr refusent de voir dans les ligues et mvt d'extrême droite une forme fr de fascisme. [...]
[...] L' extermination devient la finalité de l'action nazie. DEBATS : LES INTERPRETATIONS DU FASCISME Benedetto Croce (18661952) : fascisme = parenthèse réactionnaire , maladie morale qui a momentanément paralysé la conscience de la liberté née des Lumières. Pour d'autres au contraire, fascisme et nazisme s'inscrivent dans l'histoire : certain font remonter les racines du nazisme jusqu'à l'All de Luther, tandis que l'Italien Renzo De Felice fait remonter le fascisme au Risorgimento. Serge Bernstein (reprend l'analyse d'Hannah Arendt) : fascisme = réponse spontanée au pb de l'encadrement des masses . [...]
[...] .Il repousse dans la démocratie l'absurde mensonge de l'égalité Même haine de la démocratie et des valeurs des Lumières chez : les décisions par Hitler majorité [ ] conduisent à la ruine des peuples et des Etats Gottfried Neesse (théoricien nazi, 1940) : le fascisme s'incarne dans un Führer qui ne parle pas et n'agit pour le peuple ou à sa place mais en tant que peuple Italie : Duce équivalent au Führer. NORMALITE DE LA VIOLENCE, FINALITE DE LA GUERRE Geoges Mosse (historien) : le traumatisme de la Grande Guerre n'est pas étranger à l'acceptation de la violence et à son héroïsation par les fascistes . Outre cette brutalisation, la violence = moyen de défense que la guerre a légitimé. Hitler justifie la création des pour protéger le peuple allemand. La violence est aussi l'expression de l'énergie vitale que les fascistes cherchent à retrouver. [...]
[...] Pierre Milza élargit le champ de l'étude en analysant les fascismes en Europe et hors d'Europe. LE FASCISME : PLUS QU'UNE DOCTRINE POLITIQUE, UNE ACTION Benito Mussolini : le fascisme est une conception générale de la vie Le fascisme est engagé dans l'action Hitler parle de son idée du monde Kampf M Mon combat) appelle à l'action Ce besoin d'action trouve sa source dans le sentiment de vivre une situation de crise : Dans des millions de cerveaux se forma subitement la conviction nette et claire que seule une transformation radicale, faisant table nette du système politique actuel, pourrait sauver l'Allemagne. [...]
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