Etat, nation, XIXe siècle, Europe, mouvements nationalitaires, revendications nationalistes, Etat nation
Il convient tout d'abord de dresser un portrait de l'Europe telle qu'elle est dessinée par le Congrès de Vienne après la défaite de Napoléon. On distingue alors trois cas : les États nations, les États multinationaux et enfin, la présence de nations divisées, voire niées.
Les premiers sont des États nations anciennement constitués, tels que les Pays-Bas, la France, l'Angleterre, l'Espagne ou encore le Portugal. Le sentiment national est plutôt vif est ancien. Le romantisme principalement en Angleterre et en France a permis l'approfondissement de ce sentiment. Ces pays sont des exemples à travers l'Europe.
On dénombre trois États multinationaux : l'Empire d'Autriche-Hongrie, la Russie et l'Empire ottoman. L'Autriche, vaste empire dirigé par les Habsbourg comprend pas moins de neuf nationalités : Tchèques, Slovaques, Hongrois, Slovènes, Croates, Polonais, Ruthaines mais aussi Italiens et Roumains. La Russie, quant à elle, englobe les trois pays baltes, une partie de la Pologne, le Caucase et la Tchétchénie. Enfin, l'Empire ottoman, pluriethnique et religieux, s'étend sur trois continents : Europe, Afrique du Nord et Asie au Proche Orient.
[...] De plus, certaines nationalités sont niées. Elles ont une forte identité mais aucune existence politique, à l'exemple des Irlandais, sous le pouvoir du souverain Anglais, et des Polonais, séparés entre Prusse, Autriche et Russie. C'est en réaction à cette Europe du Congrès de Vienne, Europe des Etats mais pas toujours des nations que naissent des mouvements de revendication des nationalités, marqués par plusieurs révoltes. Ces mouvements sont, jusqu'en 1848, plutôt portés à gauche car en opposition avec l'ordre conservateur. Il est ainsi souvent difficile de dissocier le libéral du national. [...]
[...] Naissent par la suite la Jeune Suisse, la Jeune Allemagne ou encore la Jeune Irlande (1843). En Allemagne, on observe un éveil politique de la bourgeoisie ainsi que l'organisation d'un mouvement national dès 1917 : la période, jusqu'à 1848, est appelée Vormärz. L'Italie, quant à elle voit les débuts du Risorgimento. Enfin, si la Grèce gagne son indépendance après une guerre (1821-1830), les révoltes polonaises sont écrasées (1830). Serbes et Roumains se révoltent mais sont eux-aussi réprimés. I./ L'affirmation de la notion de Nation: la construction des mouvements nationalitaires Germe de l'idée de nation L'influence culturelle a. [...]
[...] Le sentiment national est plutôt vif est ancien. Le romantisme principalement en Angleterre et en France a permis l'approfondissement de ce sentiment. Ces pays sont des exemples à travers l'Europe. On dénombre trois États multinationaux : l'Empire d'Autriche-Hongrie, la Russie et l'Empire ottoman. L'Autriche, vaste empire dirigé par les Habsbourg comprend pas moins de neuf nationalités : Tchèques, Slovaques, Hongrois, Slovènes, Croates, Polonais, Ruthaines mais aussi Italiens et Roumains. La Russie, quant à elle, englobe les trois pays baltes, une partie de la Pologne, le Caucase et la Tchétchénie. [...]
[...] ) L'explosion de 1848 : le “printemps des peuples” L'affirmation des revendications nationalistes Le répression austro-hongroise contient les ambitions nationalistes II./ La mise en place d'Etats-nation, réponse aux revendications nationalistes ? Comment construire l'Etat-national ? L'Allemagne et l'Italie Allemagne (moyens, ressources, personnages) Italie (moyens, ressources, personnages) Nouvel Etat nouvelles institutions L'Etat-nation comme en enjeu politique et économique III./ L'Etat-nation et ses difficultés Etat-nation n'est pas synonyme d'unité nationale L'idée Ok c'est juste le titre qui ne me convient pas parce que c'est la qu'on mettrait le trucs des italiens non?? [...]
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