pouvoir politique, Max Weber, pouvoir, domination, légitimité, spécificités, exercice, système politique, gouverner
Pouvoir politique = relation coercitive au nom de la conception du bien commun. Burgaud parle de pouvoir institutionnalisé. Puissance d'État, souveraineté. Pouvoir politique. Le pouvoir politique suppose une organisation juridico-politique disposant d'un pouvoir de coercition et s'imposant à la population.
L'état moderne c'est construit en imposant une série de monopoles, les guerres ont suscité un besoin d'argent, ce qui a conduit au prélèvement de la fiscalité et donc pour prélever les impôts il a fallut mettre en place une administration.
[...] La relation de pouvoir est acceptée par ceux qui subissent ce pouvoir. Elle s'inscrit dans des cadres légitimes et par conséquent cela lui confère une certaine stabilité. Un pouvoir qui ne repose que sur la contrainte contre la volonté d'autrui est un pouvoir précaire et menacé. Paragraphe 2 : La légitimité de l'ordre politique : Un pouvoir est dit légitime quand il repose sur le consentement de ceux qui y sont assujettis. La première force d'un pouvoir légitime c'est sa capacité à recueillir l'obéissance volontaire, plus que sa capacité à contraindre. [...]
[...] C'est ce caractère qui rend cette domination légitime. Des règles écrites définissent les droits et les devoirs des gouvernants et des gouvernés, chacun se comporte rationnellement par rapport à un objectif qui est défini de manière rationnelle. Ils agissent par rapport au droit. Toute transgression visible de la loi serait une menace de la légitimité des gouvernants à exercer le pouvoir. Les gouvernants peuvent gouverner, car ils ont été élus par des procédés conformes à la loi, à la constitution. [...]
[...] Le pouvoir politique concerne des relations coercitives qui s'exercent au nom d'une conception du bien commun. Le gouvernement s'exerce dans le cadre d'un territoire, sur une population donnée. L'exercice du pouvoir suppose la force physique, la capacité de distribuer des avantages, la mobilisation des ressources. Pourquoi les individus obéissent-ils au pouvoir ? À quelles conditions un pouvoir est-il perçu comme légitime ? La légitimité c'est la reconnaissance qui est accordée à celui qui exerce le pouvoir. Sans légitimité, ou si elle est insuffisante, le pouvoir est amené à utiliser la contrainte. [...]
[...] Dans ce type de domination, le pouvoir est lié à la fonction et non pas à la personne. On retrouve cette domination dans les régimes démocratiques modernes qui reposent sur la croyance en la légalité des décisions prises par l'ensemble des autorités administratives et politiques. La domination charismatique : Elle repose sur la soumission au caractère sacré, à la vertu héroïque ou à la valeur exemplaire d'une personne (Max Weber). Ce sont les caractères ou les qualités extraordinaires du chef qui justifient sa position de dirigeant aux yeux des gouvernés. [...]
[...] Les sociétés politiques contemporaines fonctionnent aussi selon le modèle qualifié de néo corporatiste pour insister sur la stabilité des alliances qui se constitues entre certaines forces et pour insister sur l'existence, d'une certaine, cogestion des affaires publiques. Compromis recherché. Cela est observé en matière de politique agricole, en matière de politique de santé. Désormais l'expression gouvernance est utilisée pour qualifier certaines actions de l'action publique. La notion de gouvernement renvoi à l'idée d'un pouvoir centralisé, monopolisé par l'État dans le cadre national. La notion de gouvernance évoque une gestion en réseau, un partenariat, un pouvoir qui agit non plus seulement en imposant, mais en utilisant aussi les modalités contractuelles. [...]
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