Séparation de l'Église (sphère privée) et de l'État (puissance publique) -> Loi du 9 décembre 1905, loi de compromis due à un conflit entre l'Église catholique et les républicains qui considéraient l'Église catholique comme trop prégnante dans la sphère publique. Parmi eux, beaucoup considéraient que la religion devait être évacuée voire interdite, ceci lié à une volonté de sécularisation de la société. L'homme libre ne doit plus considérer que la religion lui apporterait quelque chose parce que celle-ci enfermait l'homme.
[...] Cependant ceci ne constitue pas forcément une atteinte à ce principe dés lors que l'Etat assure la pluralité des participants, c-a-d sans accorder de statut particulier aux religions, considérées comme corps intermédiaires. La loi de 1905 ne s'applique pas réellement. La loi de Debré fait voté en 1959 par le parlement une loi permettant à l'Etat le financement d'écoles privées et confessionnelles créant un système d'écoles sous contrat. Le deuxième article de la loi de 1905 est ainsi remis en cause pendant longtemps notamment sous Mitterrand par exemple. Aujourd'hui l'Etat ne peut pas subventionner l'édification d'un lieu de culte (église, mosquée . [...]
[...] Qu'est-ce que la laïcité d'un point de vue juridique ? La laïcité est un principe juridique - Un principe juridique. Séparation de l'Église (sphère privée) et de l'État (puissance publique) Loi du 9 décembre 1905, loi de compromis due à un conflit entre l'Église catholique et les républicains qui considéraient l'Église catholique comme trop prégnante dans la sphère publique. Parmi eux, beaucoup considéraient que la religion devait être évacuée voire interdite, ceci lié à une volonté de sécularisation de la société. [...]
[...] L'Etat ne reconnait officiellement aucun culte, il n'y a pas de religion officielle reconnue comme telle par l'Etat. La liberté religieuse s'exerce puisque l'Etat a pour vocation de permettre l'exercice des grandes libertés individuelles et collectives : la liberté d'adhérer à un culte, et à ce culte de s'exprimer est garantie par l'Etat. L'Etat est garant de la liberté religieuse mais aussi de conscience qui peuvent s'opposer. La liberté de conscience est le principe fondamental de l'organisation d'une société humaniste. [...]
[...] On constate aussi certaines confusions dans son énoncé et dans la loi elle- même. En 1955, au moment du cinquantenaire de la loi n'a pas engendré de grandes manifestations alors que pour son centenaire certains ont ainsi voulu exprimé le caractère intangible et universel de cette loi, en manifestant sur certaines tendances qui consistaient à faire évoluer cette loi. Critique du rapport Machelon : La loi de 1905 n'est pas un principe constitutionnel elle peut donc être modifiée notamment dans son article 2 en disant que l'Etat puisse subventionner les religions de manière claire et transparente. [...]
[...] Judaïsme non réellement concerné par la loi de 1905 grâce au concordat napoléonien nommant les rabbins placés sous le contrôle de l'Etat, synagogues appartenant ainsi à l'Etat. Alors que le concordat avec les catholiques a été remis en cause, celui du judaïsme l'était moins, les synagogues ont ainsi été progressivement remises dans les mains de la religion. Ø Rque 2. L'école publique laïque = expression de la neutralité de l'Etat. Ø Rque 3. La loi de 1905 ne s'applique pas en Alsace et Moselle due au concordat napoléonien maintenu. [...]
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