Efficacité, organisations de l’ombre, minoration des crimes mafieux, affaiblissement des sociétés, mafia
Certaines lectures libérales ont tenté de rationaliser le rôle de l'économie criminelle en affirmant que la criminalité organisée fournissait au public un certain nombre de services. Mais c‘est un raisonnement à très courte vue, qui ne prend pas en compte les externalités c'est-à-dire les impacts sociétaux et environnementaux de ces activités criminelles. Par exemple, la mafia à Naples a des effets sur l'environnement et la qualité de vie des habitants.
[...] Il va se faire passer pour un homme d'affaire tchèque qui sollicite un rendez-vous pour l'affaire suivante : il veut faire vendre de l'osnium par une entreprise russe à une entreprise tchèque sans que les autorités russes aient connaissances de cette transaction. Neuf des dix juges vont recevoir immédiatement le faux tchèque. Personne ne vérifie sa véritable identité. Très rapidement les neuf vont lui proposer des solutions qui passent par des paradis fiscaux. La plupart proposent la création de société off-shore dans les iles caïmans. Un opte pour le Lichtenstein. Un autre opte le Panama. Aucun état d'âmes chez ces professionnels. A cette époque ce type de transaction était traité régulièrement par ces cabinets d'avocats. [...]
[...] C'est l'existence dans le pays de contre-pouvoir tels que : - un véritable Parlement dont les représentants sont élus - une justice indépendante - une presse suffisamment indépendante - une société civile dont les représentants sont suffisamment actifs pour faire un contre-pouvoir. En quoi la globalisation a-t-elle pu remettre en question la cohésion et la capacité de défense immunitaire des Etats les plus riches ? Les populations sont de moins en moins liées à leur territoire d'origine. La cohésion nationale est de plus en plus difficile à gérer. Par exemple, en 1996, le rédacteur économique de la revue Facts de Zurich teste les convictions morales et l'éthique professionnelle de 10 des plus prestigieux cabinets d'avocats zurichois. [...]
[...] Le rôle de la violence et de ses appareils L'exercice de la violence est consubstantiel à tous les cartels du crime. Pour la CN par exemple, les soldats assurent la sécurité physique des différents opérateurs de l'organisation, ils garantissent la discipline interne Lorsque certain cartels du crime identifient de nouvelles sources de revenus à valeur ajouté, il y a deux situations possibles : la coopération avec les concurrents ou l'élimination de ces derniers. La violence constitue l'un des principaux facteurs de promotion. Par exemple, Giovanni Brusca, succède en 1993 à Toto Riina à la tête de la commission de CN. [...]
[...] Minoration des crimes mafieux par rapport aux crimes de masse commis au XXème siècle Pendant longtemps, les crimes mafieux ont eu tendance à être minorés par rapport à d'autres crimes de masse commis au 20ème siècle, comme le génocide arménien en 1915 million de victime), la Shoa à 6 million de victime) , le génocide du Rwanda ( victimes) . Tout autre massacre situé en dessous de cette barre est considéré comme un crime mineur. Des organisations de l'ombre capables de combiner les genres dans la discrétion Les groupes mafieux tiennent à rester invisibles et l'infiltration des principaux marchés financiers se fait dans l'ombre et dans l'anonymat. [...]
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