Les élites politiques avaient, dans le passé, pour habitude de faire tout le spectre politique. Parcours qui existe toujours aujourd'hui.
Autre parcours : celui de Jupé qui était aux plus hautes fonctions de l'état et qu'il a fallu faire redescendre sur le terrain pour plus de légitimité démocratique.
Aujourd'hui on assiste au parcours moderne où les personnes n'ont pas gravi tous les échelons. On fait la différence entre un technocrate et un notable. Un notable est une personne encrée dans sa ville/région.
[...] Les différentes échelles donnent lieu à des pratiques de la politique différente. Les élites politiques dans le passé avaient pour habitude de faire tout le spectre politique. Parcours qui existe toujours aujourd'hui. Autre parcours : celui de Jupé qui était aux plus hautes fonctions de l'état et qu'il a fallu faire redescendre sur le terrain pour plus de légitimité démocratique. Aujourd'hui on assiste au parcours moderne où les personnes n'ont pas gravi tous les échelons. On fait la différence entre un technocrate et un notable. [...]
[...] Il y a des sous-systèmes dans les relations internationales et il faut en tenir compte (ex. : sous système Moyen-Orient qui est un ensemble de pays liés par une problématique commune ; ou encore le système méditerranéen, Amérique du Sud, Amérique centrale). Il y a enfin l'échelle locale qu'on appelle microsociologie. Il y a l'échelle de la ville, l'échelle du quartier. Dans certains conflits, cette échelle locale est extrêmement importante. La réalité spéciale du conflit israélo-palestinien est une échelle de maison, de quartier. [...]
[...] De plus en plus primauté régionale. Il y a une combinaison de ces quatre échelles. Ce qui est intéressant c'est que quand on analyse les acteurs politiques on fait référence à des personnes qui combinent parfaitement ces quatre échelles. Ces échelles ont leurs acteurs, ce ne sont pas forcément les mêmes d'une échelle à l'autre. Chaque échelle représente un rapport de force entre les acteurs. Il y a un circuit international qui mélange ces quatre échelles et ces acteurs sont appelés à se croiser et se parler dans ce circuit. [...]
[...] Il existe d'autres échelles inférieures, mais on ne pourra rien expliquer si on commence à prendre tout en compte, donc on reste au niveau de l'état. Mythe de l'égalité souveraine qui dit que tout état est égal aux autres états. Il y a 194 états souverains sur lesquels les analyses vont s'appuyer. Il y a ensuite l'échelle de l'intégration régionale. On dit l'Europe, l'Union Européenne. C'est une échelle intéressante en politique, car on a plusieurs états qui sont regroupés pour faire une action collective, il n'y a plus rien à voir avec la souveraineté, cela prend le pas sur l'état. Il s'agit d'une échelle supranationale. [...]
[...] On y retrouve l'échelle des petits trafics, l'échelle qui ne se voit pas. Ces quatre échelles sont totalement différentes et sont les quatre échelles minimums pour expliquer les systèmes politiques. Il faudrait peut- être rajouter une cinquième échelle qui est l'échelle du web. L'espace internet est devenu un réel espace politique (importance de Facebook et twittée dans les révolutions arabes ; c'est la que se jouent les trafiques principaux de médicament ; c'est la que les groupes djihadistes recrutent) La confusion des échelles : Toutes les échelles sont importantes, mais l'état est extrêmement important. [...]
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