Échanges politiques, transactions, citoyens, électeurs, marché électoral
Mettre l'accent sur les transactions, le système d'échange, le marché électoral. Il est possible d'analyser l'offre politique. Il faut aussi étudier la contrepartie de cette offre : en quoi consiste l'échange.
Un aspect de la théorie des marchés : les stratégies des consommateurs (exit voice and loyalty théorie des consommateurs qui peut éclairer les consommateurs sur les marchés politiques).
Les acteurs politiques doivent mobiliser des soutiens pour renforcer leurs positions. Ils doivent déplacer des citoyens ordinaires comme des électeurs, c'est-à-dire les déplacer. Il faut également essayer de déplacer les sondés.
[...] L'offre politique : extrême diversité. Elle ne se réduit pas à ce que l'on met classiquement derrière l'offre politique : discours, programme, proposition de réforme, y compris des choses qui ne sont pas politiques. Ex : Le Pen qui prend partie sur l'art contemporain. Elle ne se réduit pas à des discours systématiques. Il y a des simples gestes, des mots. Ex : le mot occupation ou Mitterrand et le chancelier allemand qui se donne la main. L'offre politique peut être une non décision. [...]
[...] Intrinsèques/ symboliques. Ex : le ministre un budget souligne l'ampleur du déficit du budget. Il dramatise le problème. Il annonce des mesures : non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, réduction du parc automobile des ministères. La réduction du parc des ministères sera très faible donc cette annonce a une portée symbolique. Avoir une gare TGV : la mesure a une valeur intrinsèque, ça sert mais il y a aussi l'idée de développement économique qui a un aspect symbolique. Edelman politique symbolique ouvrage : Le langage politique. [...]
[...] L'offre est composite. Elle dépend de ceux qui s'approprient l'offre. Ex : le palefrenier qui déteste les socialistes parce que Miterrand a donné le droit de vote aux arabes. Ce qui est faux. L'offre est imputée aux dirigeants. Cette offre de bien trouve éventuellement des consommateurs intéressés par cette offre, donc il y a une appropriation d'une partie des biens avec des imputations. En contrepartie il y a un phénomènes d'échanges : de soutien, de crédit. Le paiement est symbolique. [...]
[...] Les biens politiques ont plus ou moins de valeurs. Un discours a plus ou moins de valeurs, d'un point de vue sociologique. Indicateur de valeur d'un homme politique : le nombre de micros qu'ils ont devant la bouche. Cette valeur s'explique par le volume du soutien, du capital politique dont est censé bénéficier un homme politique. Épreuves de mesure du crédit : élections, nombre de personnes aux manifestations. Il y a donc des stratagèmes pour améliorer la mesure. Ex: pour faire croire qu'une réunion publique est très suivie, on loue une petite salle pour montrer qu'elle est pleine, on fait affréter des trains. [...]
[...] Il faut les intéresser. Pour intéresser les profanes les acteurs politiques proposent toutes sortes de biens politiques. Les biens politiques sont nombreux et différents. Cette offre de bien ne peut pas être entièrement contrôlée. Ce n'est pas une théorie cynique de se qu'il faudrait dire pour l'emporter. Pour une part l'offre politique est contrôlée mais pour une part elle est incontrôlée. L'effet de l'offre est dépendant de la réception de l'offre. Il y a de l'encodage qui fait l'objet d'un travail de décodage. [...]
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