La domination politique

Résumé du document

Cours de sciences politiques première année IEP = LA DOMINATION POLITIQUE

Extraits

[...] La loi c'est nous, et on ne peut pas se rebeller contre ce qu'on dit. Ajd, il y a un désenchantement du récit de la loi et on le voit dans la crise actuelle qui frappe le système démocratique. Aujourd'hui, des individus opposent à la loi d'autres légitimités. On n'accepte plus forcément de se soumettre à la loi. Il y a une sorte de crise dans les démocraties de l'affaiblissement de la loi, de résistance de la loi. Aujourd'hui, des groupes sociaux opposent à la loi une autre sorte de légitimité ; la loi irait à l'encontre d'autres lois plus naturelles. [...]

[...] La conscientisation est un travail individuel. Il faut aussi. - mais surtout qu'il y ait une prise en charge de ce travail de politisation du conflit par des acteurs institutionnels, des professionnels du conflit. Ça a été le rôle historique des premiers partis politiques et premiers syndicats. Tous deux sont des institutions qui visent à regrouper des individus autour d'intérêts et valeurs conflictuelles et qu'ils entendent imposer contre d'autres groupes différents. Easton est fondateur de la théorie du système politique. [...]

[...] Webber dit que le crédit de confiance peut s'épuiser très rapidement. Le chef charismatique doit entretenir son pouvoir au risque d'une routinisation des pouvoirs charismatiques. Cette routinisation du pouvoir c'est essayer de chercher à lui donner du temps, de la durée. Ce sera par exemple le culte de Staline, Hitler etc . La domination charismatique peut bien prendre la forme d'une légitimité traditionnelle. Tous ces modèles reposent sur un mot que Webber utilise systématiquement : c'est le mot croyance. Ces trois modèles reposent sur l'imagination des foules. [...]

[...] Ce rapport inégal est donc un rapport de force. Ce rapport d'inégalité peut s'exprimer à travers une autre forme d'inégalité qui est le rapport d'influence. Elle est une modalité d'exercice du pouvoir. il suffit que la personne qui dit qqchose dispose d'une autorité aux yeux du dominé pour qu'il suive la voix du dominant. C'est une manière de produire une forme d'inégalité au sens où qqun se soumet. détermination d'un comportement : il vise à obtenir une attitude particulière, un comportement qu'il n'aurait pas pris spontanément. [...]

[...] Ce type de légitimité traditionnelle correspond aux régimes monarchiques. Le fait que ces rois tirent leur puissance d'une appartenance à une famille, qui sont les tenants de cette légitimité traditionnelle : ça a toujours été, ça s'est naturalisé. oo La légitimité légale rationnelle : il s'agit d'un pouvoir exercé par une institution dont on croit qu'elle tient ce pouvoir de légalité, des textes. La rationalité vient de la soumission de ce pouvoir aux textes de la Constitution. Il s'agit d'un autre type de légitimité. [...]