Diversité, comportements politiques, individus, participation politique, sciences sociales, orientation politique
Ce schéma va être repris dans les sciences sociales et plus particulièrement par la science politique : on parle de « behavioralisme ». Cette focalisation sur le comportement entendu comme une réalité empiriquement observable est à mettre en relation avec la volonté de se présenter sous l'angle le plus scientifique possible : le gros avantage de cette façon de procéder laisse de côté la subjectivité, mais en plus permet la quantification, car c'est à ce moment-là que se développent les grandes enquêtes et les enquêtes par sondage. Ce courant va bénéficier de l'apport de nombreux savants européens, notamment allemands et autrichiens qui ont fui le nazisme. En bref, il y a une convergence pour que se développe ce courant. De nombreux ouvrages paraissent.
[...] Il y a aussi ceux qui font de la SP qui analysent, rendent compte des faits. Il se passe 2 choses : en SP, on s'intéresse à certaine chose et pas à d'autres. - Un certain nb de travaux dans une perspective très large ont essayé de voir comment la participation politique se dev dans certaines stés à certains moments, comme Verba et Almond (portant sur la culture civique). Il ressort de leur étude que dans les différents pays, il y a des cultures politiques différentes et c'est seulement dans certains pays qu'il y a une culture de participation. [...]
[...] L'industrialisation, le développement du Klisme qui produit 2 clivages : - patron/ouvrier : le clivage de classe. A encore des effets aujourd'hui : de nbx partis actuels ont été crées comme partis ouvriers, en opposition aux partis bourgeois. La vie politique européenne a été très structurée par ce clivage de classe. - ville/campagne : dans beaucoup de pays il y a des partis paysans agrariens En Fr : Centre National des Indépendants et Paysans. Ce clivage n'est pas très structurant dans la vie politique. Révolution bolchévik qui fait un clivage dans les partis ouvriers. [...]
[...] Que faut pour qu'il y ait orientation politique ? Il y a une double croyance : - Il faut croire qu'il existe un espace politique structuré : il faut disposer d'une représentation politique, d'un schéma de pensée qui permette de situer les gens par rapport à d'autres Tant qu'on n'a pas ce schéma, il n'y a pas d'orientation possible. - La 2ème condition pour qu'il y ait orientation, on doit avoir le sentiment d'avoir notre place dans cet espace, nous devons nous situer. [...]
[...] Cela dit, dans certaines conjonctures, on peut penser que l'usage de ces 2 mots n'est pas une bonne chose : utiliser cette métaphore peut ne pas être productif d'où des stratégies d'évitement du clivage g/d. - Les h politiques se revendiquent alors de l'apolitisme, pour ne pas avoir recours à cette métaphore mais c'est surtout pour en tirer profit électoralement. Il y a aussi la stratégie d'union nationale (comme pendant la 1GM par ex). Attention, ca ne veut pas dire qu'il n'y a plus de clivage : c'est par ex le peuple contre l'étranger. [...]
[...] Il agit tjrs pour augmenter ses profits et diminuer ses couts ( = approche néoclassique). - le courant cognitiviste : consiste en relation avec les neurosciences, de se demander comment fonctionne le cerveau, la pensée humaine, comment se construisent les idées politiques, comment les individus décident de faire ce qu'ils font. - le néo institutionnaliste : consiste à dire que le comportement doit être replacée dans un ensemble plus large. Dans cet ensemble, il y a les institutions. B. Le comportement politique - Comportement politique = en réaction, en réponse au pouvoir mais ça peut aussi être plus largement tout comportement qui vise à produire, véhiculer une certaine représentation de la conflictualité sociale. [...]
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