Dans ce travail, nous nous efforcerons de définir au mieux de façon binaire les couples de mots suivants : Ethique et morale, légalité et légitimité, égalité et équité. Il est fréquent que l'on utilise l'un de ces couples de mots à mauvais escient, car bien que chacun de ces couples de mots a une étymologie commune et parfois semblable, chacun diffère de l'autre par des valeurs que la philosophie entre autres reconnaît. Aussi, certains d'entre eux peuvent être classifiés comme des homonymes.
[...] L'équité constitue une forme supérieure de justice. Aristote a vu dans l'égalité une condition de l'équité. La justice est le bien le plus précieux de l'Etat. Mais nous devons tous nous accorder sur la justice ce que Kant a formulé d'une autre façon en disant L'idée d'équité procède du sentiment d'égalité Encore une fois, nous pouvons nuancer ces deux termes dont l'un a été créé par la société et est un référent pour toute la société, il s'agit de l'égalité et l'autre est propre à l'individu lui-même, qui défend ses droits, ses valeurs grâce à l'équité. [...]
[...] Ainsi, nous prendrons ici, Aristote pour la définition de l'équité : La nature propre de l'équité consiste à corriger la loi, dans la mesure où celle-ci se montre insuffisante, en raison de son caractère général Le concept d'équité est, d'après le dictionnaire de philosophie d'A. Lalande, le : sentiment sûr et spontané du juste et de l'injuste ; en tant surtout qu'il se manifeste dans l'appréciation d'un cas concret et particulier. Il est donc fortement lié à celui de justice. Aristote l'introduit dans son Ethique à Nicomaque. [...]
[...] Il y aurait ainsi des lois naturelles venant des croyances conditionnées par l'éthique et des lois humaines conditionnées par la morale. Pour parfaire nos explications, prenons un exemple concret : La peine de mort est légale dans certains états des Etats-Unis, cependant elle pose débat dans ces mêmes états quant à la légitimité de cette loi d'exister, de même que pour nous, Suisses, il paraît illégitime avant même d'être illégal de placer un homme sur la chaise électrique. De la même façon que l'envoi des troupes en Irak par G. [...]
[...] Aussi, certains d'entre eux peuvent être classifiés comme des homonymes. Ethique et Moral Voici la définition de l'éthique et la morale selon Paul Ricoeur, laquelle différencie très bien ces deux mots et concorde très bien avec notre pensée: A vrai dire, rien dans l'étymologie ou dans l'histoire de l'emploi des mots ne l'impose : l'un vient du grec, l'autre du latin, et les deux renvoient à l'idée de moeurs (ethos, mores) ; on peut toutefois discerner une nuance, selon que l'on met l'accent sur ce qui est estimé bon ou sur ce qui s'impose comme obligatoire. [...]
[...] Ainsi, l'éthique est la frontière indécise qui limite la morale intransigeante. Légalité et Légitimité Le préambule de la constitution argentine définit la légalité ainsi : hommes s'honorent en se prosternant devant la loi (La légalité), car, ainsi, ils se libèrent de devoir s'agenouiller devant les tyrans”. Nous avons aussi trouvé d'autres définitions qui définissent la légalité comme une qualité de ce qui est légal et ou l'ensemble des choses prescrites par la qui est elle-même un “acte de l'autorité souveraine, qui règle, ordonne, permet, défend” Max Weber, quant à lui, définit la légitimité comme la foi dans la loi, la qualité de ce qui est juste et équitable Nous tenterons par ces définitions de la légalité et la légitimité d'apporter plus de nuances entre ces deux termes. [...]
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