Le cycle des affaires politiques étudie les déterminants politiques des cycles macroéconomiques. L'un des apports de celle-ci est la mise en évidence d'un cycle économique calqué sur le calendrier électoral.
En effet, dirigeants politiques ne poursuivent pas seulement l'intérêt général mais également des intérêts propres (partisans et/ou opportunistes). Ceux-ci cherchent à utiliser les instruments d'intervention dont ils disposent pour atteindre leurs objectifs électoraux. A l'approche des élections, ils tentent d'infléchir le comportement des variables macroéconomiques dans la direction qui est supposée répondre aux attentes des citoyens. Ils sont alors contraints, les élections passées, de rétablir les équilibres éventuellement détruits, ce qui engendre un cycle d'une nature particulière.
[...] Une autre différence d'importance est le remplacement de l'hypothèse d'anticipations adaptives par celle d'anticipations rationnelles Tests empiriques des modèles partisans L'activité économique Le PBC partisan a été moins testé que le modèle opportuniste. Il y a un consensus général sur l'existence des effets partisans, en particulier sur l'activité économique. Cependant, il y a désaccord sur le mécanisme à l'œuvre. Les tests économétriques d'Alesina (1987) confirme l'effet sur une longue période de temps. Pour les USA, le taux de croissance du PNB réel est plus élevé sous les Démocrates que sous les Républicains dans la deuxième et troisième année de mandat. [...]
[...] Cet effet est moins clair pour les Etats-Unis. Dans la plupart des pays de l'OCDE, il y a une augmentation claire de l'inflation en période post-électorale. Aux Etats-Unis, cette augmentation est présente avant 1979 mais non par la suite Les tests empiriques du modèle de Nordhaus Les instruments monétaires Les résultats d'une politique monétaire expansionniste avant les élections reflètent ceux de l'inflation après les élections. Les résultats d'Alesina et Roubini (1992), utilisant la même variable dummy que pour l'inflation, mettent en évidence un effet politique significatif des taux de croissance annuels de M1, pour leur échantillon de pays de l'OCDE, avec une augmentation plus forte du taux de croissance de la masse monétaire 1 an à 1an et demi avant les élections. [...]
[...] La fonction d'élection est rétrospective Les anticipations sont adaptives et non rationnelles car elles ne prennent pas en compte les anticipations p.r. aux politiques futures. Cela permet au politicien en fonction d'avoir un trade-off entre inflation et chômage dans sa tentative d'influencer les résultats électoraux. Pour résumer : les votes dépendent des performances passées du politiciens et les anticipations inflationnistes dépendent uniquement des taux d'inflation passés Le modèle monétaire opportuniste Les tests empiriques du modèle de Nordhaus Le modèle PBC opportuniste monétaire a fait l'objet de nombreux tests économétriques. [...]
[...] Les deux points clés sont : premièrement, le comportement apparemment irrationnel du public dans certains modèles et deuxièmement, la considération que les surprises monétaires sont la force motrice. [...]
[...] Les fluctuations de l'activité économique induites par les différences partisanes sont générées par des mouvements le long de la courbe de Phillips, Il est supposé que les anticipations ne sont pas rationnelles. Deux partis sont en présence : un parti de gauche et un parti de droite Par exemple, le parti de gauche poursuivra une politique monétaire plus expansionniste au cours de son mandat. Il a un taux d'inflation cible et un taux d'activité économique plus élevés Les modèles partisans monétaires le modèle partisan-rationnel d'Alesina En 1987, Alesina introduisit des anticipations rationnelles dans le modèle partisan. Dans son modèle, seule une surprise inflationniste affecte l'output. [...]
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