Platon va, le premier, appliquer cette faculté d'abstraction (la politique) à la construction d'un schéma d'une société idéale (utopie). On peut considérer aujourd'hui que nous avons tous une culture politique (ou culture d'autorité). Ces discours, répétés, engendrent un certain nombre de représentations mentales. Celles-ci sont chargées d'une connotation morale et même d'un certain jugement.
La culture politique classique est largement le fruit de ce que nous appelons les « philosophes » par exemple Platon, St Thomas d'Aquin et J-J. Rousseau. On s'intéresse d'abord à :
- L'héritage grec, car c'est de lui que nous viennent tous nos concepts relatifs aux régimes politiques, aux stratifications sociales.
- La culture classique est indissociable de la religion. Par exemple, l'avènement de Jésus Christ est aussi un évènement politique ; de plus, la religion chrétienne a profondément marqué les institutions dans les années qui ont suivi (et encore aujourd'hui).
- La Renaissance, qui reprend les sources de l'Antiquité.
(...)
La culture politique contemporaine se caractérise par la présence de l'idéologie ; c'est une construction mentale de modèles sociaux. L'action partisane va jouer un grand rôle dans cette construction. L'idéologie est un mot qui n'apparait qu'au XIXe siècle. Cela ne veut pas dire que les pensées d'avant (Thomas More, etc.) n'étaient pas des idéologies.
Le scientisme est une réflexion sur une idéologie qui est « l'ouvriérisme », qui s'intéresse à comment l'industrialisation met en œuvre le marché, le capital, etc. C'est à partir de cette réflexion que naissent deux grandes idéologies qui s'affrontent encore aujourd'hui : le libéralisme et le socialisme. L'idée fondamentale dans ces deux idéologies est la suivante : elles sont révélatrices de l'importance dans la société contemporaine de « l'économique », ce qui n'existait guère depuis Aristote.
[...] L'idée est que l'Etat ne doit se fonder que sur ses prérogatives régaliennes, la sécurité des transactions, mais laisser l'initiative privée à travers le commerce, l'industrie. La liberté de pensée implique la possibilité de se réunir etc. Montesquieu considère que la démocratie est liée au fait que le citoyen participe en fonction de son savoir, suffisant, et en fonction de la possession des biens (suffrage censitaire). Il y a beaucoup de théories, notamment aux Etats-Unis qui considèrent qu'il vaut mieux que ce soient les gens qui savent pourquoi ils votent qui participent. Pour les libéraux, la démocratie ne peut se réduire au bulletin de vote. [...]
[...] La monarchie est la première forme de pouvoir politique. Cet idéal de société se prolonge dans la famille. Platon appelle cette confusion entre pouvoir et religion tyrannie'et ces régimes la timocratie ce qui est différent des monarchies. Platon Distingue : L'aristocratie (étymologiquement, gouvernement des meilleurs) : fait que le monarque distingue, dans la population, les plus vaillants, les plus savants, les meilleurs dans un emploi donné, et leur confère des titres qui se transmettent par hérédité, ce qui donne naissance à un ordre de noblesse. [...]
[...] - Diogène est la figure dominante du cynisme qui est : - détaché des biens matériels (tonneau de Diogène) et immatériel (gloire) - marginal et lubrique Les cyniques ont bien évidemment été souvent mal perçus : - ils avaient un style de vie qui choquait - ils se moquaient du confort, des fêtes et même de la philosophie Pour le cynique, chaque jour est une fête (à titre d'exemple, pour les cyniques, il faudrait manger sainement pour être en bonne santé, plutôt que de demander la santé aux dieux ou à son médecin). Pour eux, le renoncement est la voie de la sagesse, donc du bonheur. Les racines chrétiennes Religion et politique Il y a quelques années, on considérait que le problème des relations entre politique et religion était éteint. Mais il est ressorti lors du débat sur le port du voile, et reste encore d'actualité au sein de la sphère politique. [...]
[...] Ils ouvrent la porte à la deuxième controverse qui est le duel entre philosophie et religion. La période des Lumières qui suit (17ème 18ème) va distinguer de l'homme ce qui lui semble être la chose la plus noble, qui le distingue de l'animal, qui est la raison. Ces lumières de la raison sont souvent dirigées contre ce que ces auteurs appellent l'obscurantisme qui est la religion, en particulier la religion catholique. Dans la tradition politique, les personnages politiques de l'époque ne vont pas se dédouaner de l'aspect déiste de la société. [...]
[...] Les idéologies La culture politique contemporaine se caractérise par la présence de l'idéologie ; c'est une construction mentale de modèles sociaux. L'action partisane va jouer un grand rôle dans cette construction. L'idéologie est un mot qui n'apparait qu'au 19ème siècle. Cela ne veut pas dire que les pensées d'avant (Thomas More etc) n'étaient pas des idéologies. Le scientisme est une réflexion sur une idéologie qui est l'ouvriérisme qui s'intéresse à comment l'industrialisation met en œuvre le marché, le capital etc. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture