La crise de la représentativité politique

Résumé du document

La crise de la représentativité politique, cours de science politique de 10 pages



Mais la France fait partie des démocraties dont les partis sont le plus touchés. 83% des français déclaraient ne pas faire confiance aux partis politiques en 2001. 46% seulement les jugeaient importants pour la démocratie et son fonctionnement.





CHAPITRE 1 : LES FACTEURS ENDOGÈNES DE LA CRISE DE LA REPRÉSENTATION POLITIQUE

CHAPITRE 2 : LES FACTEURS EXOGÈNES DE LA CRISE DE LA REPRÉSENTATION POLITIQUE

Extraits

[...] Mais le Conseil constitutionnel a dit que le seuil était trop élevé et donc il sera ramené à des voix. Cette décision encourage la création de nombreuses formations politiques dont l'unique objectif est de présenter des candidats pour obtenir des fonds. Donc inflation de l'offre politique actuelle. En 1995, loi qui interdit le financement des partis par des entreprises privées. Section II- Les facteurs institutionnels de la crise de la représentation politique L'affaiblissement du Parlement La démocratie politique des constituants se marque par la volonté de briser le légicentrisme et la cité parlementaire. [...]

[...] Il imprime le parti en style très présidentiel : petit groupe de dirigeants, très homogène, et à l'initiative de quasi tout. Ex : évolution du parti gaulliste, qui voit le jour en 1958. Il se voulait un rassemblement original, pas un parti. Il est le reflet d'une volonté du général De Gaulle de ne pas être prisonnier d'un parti. Évolution dès 1965, puis en 1969 avec l'élection de Pompidou, vers un parti classique de droite, préoccupé avant tout par l'efficacité. Il deviendra une machine électorale au service des ambitions présidentielles de Chirac. [...]

[...] En 2007, le cumul des mandats reste une réalité certaine des députés ont exercé une fonction municipale et seulement la moitié sont toujours maires. Le cumul de fonctions gouvernementales et exécutives locales. En 1997, un ministre sur trois était président d'un conseil régional ou général. L'image de la suspicion On leur reproche leur manque de sincérité. C'est la corruption qui fait basculer l'opinion publique des personnes déclarent que les élus politiques sont corrompus. Ce mal politique relève de la morale donc de la culture du monde politique. [...]

[...] L'affaiblissement du Parlement ne doit pas être représenté à une seule volonté des constituants car il résulte aussi de l'émergence du Conseil constitutionnel qui peut centrer la volonté générale exprimée par la représentation parlementaire. Organe susceptible de censurer la loi de la majorité parlementaire. Ceci va faire que le conseil constitutionnel apparaîtra comme un acteur essentiel qui obligera le Parlement à insérer l'état de droit. Cette évolution n'est pas sans lien avec la crise qui touche la politique. Le peuple et ses représentants ne sont plus totalement libres et sont soumis à la charte constitutionnelle c'est-à-dire à la Constitution. Le développement de cette démocratie constitutionnelle vient borner le pouvoir populaire. [...]

[...] Décroissance du nombre d'adhérents dans chaque parti. S'ajoute une baisse de l'activité militante en plus de la baisse des effectifs : réunions moins nombreuses, moins suivies, mobilisation militante plus faibles, baisse de l'activisme militant. Les adhérents ne sont pas à l'image des électeurs : - surreprésentation des hommes, souvent d'age mûr (entre 40 et 60 ans). Ils sont donc mieux intégrés dans la vie active, ont acquérir leur rang dans la société. Perte de légitimité du militantisme chez les plus jeunes. [...]