La crise de la démocratie dans les régimes électifs, fiche de cours de science politique de 10 pages
L'organisation démocratique dans les pays occidentaux rencontre des difficultés. Est-ce que derrière la façade électorale, ce ne sont pas toujours les mêmes acteurs avec les mêmes politiques avec un niveau d'écoute des gouvernements qui a perdu de son intensité. Il y a donc une détérioration des procédures assurant le caractère démocratique des sociétés occidentales. Ex : risque de fraude aux Etats-Unis en 2000 au niveau de la Floride pour les élections. L'idée des institutions européennes est que si on donne plus de pouvoir au parlement européen alors on aura une meilleure démocratie.
[...] La crise de choix de la société Avant, il y avait des choix de politiques différentes. Est-ce que cette crise ne provient pas d'une inefficacité du gouvernement ? Le gouvernement ne peut pas tout : Jospin Lionel. Les campagnes vont donc donner aux citoyens l'impression d'un pouvoir large et une fois au pouvoir, on s'aperçoit que leurs modalités d'action sont plus limitées. Mitterrand : contre le chômage on a tout essayé Les acteurs politiques font donc des promesses de campagnes, mobilisent les électeurs selon ses promesses et après avoir enrôlés les électeurs sur un programme précis, ils se révèlent incapables d'exécuter leurs promesses. [...]
[...] Il y aura aussi un contrôle sur le sondage, des manipulations sur les bulletins de vote, etc. La question se pose de savoir comment les acteurs occidentaux peuvent estimer le degré de popularité en Russie. Cela est difficile car on ne connaît pas la sincérité des personnes sondées ou questionnées (pression, menaces). Les médias occidentaux vont souligner que la popularité de Poutine est seulement légitimiée avec les sondages d'opinion, vont dénoncer la manipulation électorale et vont avoir une attitude très moralisatrice. Et cela va alimenter une critique envers la politique non démocratique russe. [...]
[...] On va maintenir le mode de scrutin traditionnel dans les régions plus petites. Est-ce que les grands partis qui ont voté la réforme des scrutins veulent vraiment prendre l'avis des électeurs et donc prendre une impulsion démocratique. De plus rien n'indique que ce type de régime va durer toujours. Plusieurs critiques ont été adressées aux démocraties. Tout d'abord, les régimes européens et les Etats-Unis ont construits leur légitimité à partir de l'appel aux élections. La démocratie donne la parole aux incompétents car ce sont en général les incompétents (ceux qui ne savent pas) qui élisent les gouvernements. [...]
[...] Ensuite, il y a le 4ème principe de la libre concurrence électorale. Il est nécessaire que la constitution de nouvelles organisations soit possible et que toutes les organisations aient les mêmes moyens de faire campagne. Mais on assiste à une massification des partis les plus puissants avec le constat d'une disparition de la société civile (associations, église, petits partis). Certains auteurs considèrent que les régimes totalitaires sont le produit de notre société massifiée qui laisse le citoyen seul face à l'état, qui canalise l'opinion des citoyens. [...]
[...] Le président de la région étant de l'RPR accorde le marché à des entreprises amies. Mais ils décident de verser une part de 30% au parti socialiste. Le RPR vers aussi à l'UDF un pourcentage et le partie socialiste reverse également une partie au parti communiste. Donc l'ensemble des partis a partagé le résultat de ce marché mais on constate des inégalités dans les sommes. Ce qui crée une distorsion dans la compétitivité électorale des partis car au final le RPR aura plus de financement public et pourra donc investir plus dans sa campagne électorale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture