Crise de 1979, crise latente, choc pétrolier, crise monétaire, changement de politiques, polycentrisme mondial
- marquée par le choc pétrolier au cours de l'année 1979 : provient de la révolution iranienne, gros exportateur de pétrole, puis de la guerre irano-iranienne : les prix du baril de pétrole multipliés par 2
- depuis plusieurs années, les États-Unis accumulent un déficit commercial (dilemme de Triffin) qui tend à déprécier le dollar : en 1978, il ne faut que 3,98 fracs pour 1 dollar. Le président Carter décide d'enrayer la chute du dollar.
- politiques de sortie de crise par le haut : échec avec la relance Mauroy en France en 81, puis relance de 83
- critique du modèle fordiste
- remise en cause de l'action étatique
- changement au niveau des paradigmes
[...] On assiste à une hausse des taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation, mais aussi attirer des capitaux étrangers : les capitaux affluents du monde entier, attirés par des taux rémunérateurs attrayants, et la baisse du dollar s'interrompt euros pour 1 dollar) Le dollar s'apprécie à partir du début des années 80 pour atteindre en 1985 : 1 dollar pour 10,82 francs II a-un changement de politiques et plus généralement de paradigme -les politiques américaines de restriction monétaire, alliées à une politique budgétaire de Reagan expansionniste dans le sens où la relance par l'offre est privilégiée qui vont fortement influer les politiques des autres pays. Relance par l'offre pour les EUA avec l'appréciation du taux de change qui diminue la compétitivité-prix des EUA, d'où une relance de l'offre par une réduction des impôts par exemple afin de favoriser l'investissement et l'épargne privée et donc rétablir les profits des entreprises. [...]
[...] La crise de 1979 - marquée par le choc pétrolier au cours de l'année 1979 : provient de la révolution iranienne, gros exportateur de pétrole, puis de la guerre irano- iranienne : les prix du baril de pétrole multipliés par 2 - depuis plusieurs années, les États-Unis accumulent un déficit commercial (dilemme de Triffin) qui tend à déprécier le dollar : en 1978, il ne faut que 3,98 fracs pour 1 dollar. Le président Carter décide d'enrayer la chute du dollar. [...]
[...] Il a pour origine la révolution iranienne de Khamenei et le début de la guerre Iran- Irak qui réduit l'offre et augmente mécaniquement les prix : les prix du pétrole vont plus que doubler en un an, d'autant plus que le dollar s'apprécie avec les politiques monétaristes et rend le baril de pétrole, dont le prix est facturé en dollars, plus cher pour les non-américains : les coûts de production explosent se répercutant ainsi soit sur les prix, soit sur les salaires : dans les deux cas, baisse de la demande donc de la consommation, multiplicateur keynésien à l'arrêt -nouvelle politique monétaire américaine et conséquence dans le RM : le dollar avait chuté pendant les années 70, permettant une hausse de la compétitivité prix et donc des exportations, mais dans le même temps augmentant le coût des importations. En 1979, retournement de la politique monétaire américaine : le monétariste Paul Volcker est nommé à la tête de la FED : il veut défendre le pouvoir d'achat du dollar, au niveau interne par une préservation du taux de change (pour limiter le prix des importations) et au niveau externe, par une lutte contre l'inflation : l'objectif n'est plus la croissance (soutenue jusque là par la compétitivité prix) mais la maitrise de l'inflation. [...]
[...] - politiques de sortie de crise par le haut : échec avec la relance Mauroy en France en 81, puis relance de 83 - critique du modèle fordiste - remise en cause de l'action étatique - changement au niveau des paradigmes I a-une crise latente depuis les années 70 -élément fondamental de la croissance depuis les années 30, puis surtout les années 50, le consensus fordiste avait permis en France un accord tacite, le consensus historique avec des gains de productivité répercutés sur des hausses de salaires offrant des débouchés. [...]
[...] -La réévaluation du dollar permet d'accroitre la compétitivité prix des autres économies occidentales, mais a comme effet pervers d'augmenter le coût des importations, notamment du pétrole. Les pays occidentaux mettent en place une politique monétaire restrictive du fait de la hausse des taux d'intérêt américains : concurrence au niveau des taux d'intérêt -remise en cause des politiques d'inspiration keynésienne : les politiques de relance par la demande sont un échec avec la relance Mauroy de 1981 Friedman et les déficits budgétaires inflationnistes à cause des anticipations adaptatives des agents qui intègrent le caractère inflationniste des relances par la consommation : le taux de chômage revient à son niveau initial, mais avec un niveau d'inflation supérieur, d'où la critique de Friedman de l'intervention de l'Etat sur le marché du travail qui perturbe le fonctionnement naturel du marché De manière générale, dans le cadre d'un Etat mettant en place des politiques de relance keynésienne, la théorie libérale considère que ces politiques de relance creusant la dette font craindre aux agents un remboursement futur nécessaire, d'où des anticipations adaptatives négatives, et une épargne privilégiée. [...]
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