Extrême-droite, Suisse, Patrice Blocher, Union démocratique du centre, Conseil National suisse
L'extrême-droite suisse a connu ces dernières années un développement croissant. Cette droite extrême est essentiellement d'origine agrarienne et est principalement représentée par l'Union démocratique du centre (UDC) créée en 1971.
L'UDC est actuellement le parti le plus représenté au Conseil National avec 58 sièges et l'un de ses chefs de file Patrice Blocher a été conseiller fédéral pendant trois années.
Problématique : Quels sont les causes de cet essor et rencontre-t-il des limites ?
[...] I L'essor de l'extrême-droite et ses causes A. L'essor L'extrême droite, sous les traits de l'UDC, a vu ses scores augmenter régulièrement au cours des 20 dernières années. Ainsi, Le parti a obtenu des voix en en 1995 et en 1999. L'UDC connaît son apogée lors des élections fédérales de 2007 au cours desquelles il obtient près de 29% des sièges et devient alors le premier parti de Suisse. Eveline Widmer-Schlumpf (UDC) est ensuite nommée Conseillère fédérale et même si sa section des Grisons a été exclue car elle a pris la place du favori de l'UDC Blocher, il faut tout de même se rendre à l'évidence que cette arrivée est celle d'une personnalité d'extrême droite même si elle se revendique comme plus modérée. [...]
[...] Le consensualisme: la montée de l'extrême-droite en Suisse Définitions Consensus : Il existe deux sens pour ce terme. Tout d'abord au sens général, cela désigne un accord, tacite ou manifesté, d'une communauté de vue entre deux personne, au sein d'un groupe social ou bien au sein d'un nation. Au sens politique, le consensus désigne un mode de décision favorisant la recherche d'une entente par la discussion et le compromis entre différents points de vue. L'expression du consensus permet alors d'afficher l'unité d'une nation. [...]
[...] La reprise des thèmes par les partis traditionnels Face à la montée de l'extrême-droite, les partis traditionnels ont décidé de reprendre certains thèmes chers aux populistes. Ainsi, est apparu en Suisse l'Office fédéral des Migrations qui se donne pour missions d'encadrer l'immigration. D'autre part, est apparu dans les discours des partis traditionnels des prises de positions clairement restrictives en ce qui concerne l'immigration. Ainsi, les partis traditionnels tentent aujourd'hui de reprendre la main et ce renversement relatif de tendance représente un des plus grands obstacles à la poursuite du développement de l'extrême-droite en Suisse. [...]
[...] La votation est au cœur même de la démocratie directe suisse dans la mesure où les Suisses sont appelés plusieurs fois par an à exprimer leur approbation ou leur désapprobation sur de nombreux sujets tels que des réformes fiscales ou des questions de société comme ce fut le cas dernièrement avec le vote sur l'interdiction des minarets. Ainsi, le résultat a force de loi et cela s'inscrit dans la vision de la souveraineté pleine et entière du peuple. Plan Sujet : La montée de l'extrême-droite en Suisse Introduction L'extrême-droite suisse a connu ces dernières années un développement croissant. Cette droite extrême est essentiellement d'origine agrarienne et est principalement représentée par l'Union démocratique du centre (UDC) créée en 1971. [...]
[...] Ainsi, les partis d'extrême-droite suisses jouent sur la xénophobie et la peur de l'étranger afin de recueillir des voix. II L'extrême droite suisse face à ses limites A. Le problème de l'entrée au gouvernement L'arrivée au Conseil fédéral Eveline Widmer-Schlumpf a démontré les limites de la montée en puissance au Conseil national de l'UDC. En effet, afin d'éviter l'arrivée au pouvoir du très radical Patrice Blocher, une coalition Verts-Socialistes-Chrétien-démocrates a permis de faire élire Eveline Widmer-Schlumpf jugée plus modérée même si appartenant à l'UDC. Ainsi, l'entrée au gouvernement correspond bien à une limite réelle pour l'extrême-droite. [...]
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