La centralisation est un mode d'organisation administrative qui fait de la capitale le siège d'une administration étatique exerçant sans partage la totalité du pouvoir administratif sur l'ensemble du territoire.
Le pouvoir central, d'où émanent toutes les décisions, est assisté à cet effet d'un ensemble de services de gestion administrative animés par une multitude de fonctionnaires soumis à un strict devoir d'obéissance, dans une structure hiérarchisée dont les ministres sont, chacun dans leur département, les autorités supérieures.
La centralisation administrative se présente comme le prolongement de la centralisation politique.
La centralisation administrative s'accommode parfaitement d'une certaine délocalisation qu'il ne faut pas confondre avec une déconcentration.
[...] Sous la IVe République, c'est dans la stabilité des services administratifs et dans la permanence de leurs cadres que le pouvoir politique trouvait l'assise nécessaire pour concevoir et imposer, contre vents et marées, ses décisions. L'esprit centralisateur n'a jamais disparu. De Gaulle parlait efforts multiséculaires de centralisation Les progrès de la technologie de l'information ne devraient pas non plus remettre en cause la centralisation.(contact immédiat des autorités centrales et périphériques) Frans Schrijver Regionalisation après régionalisation: Espagne, France et Royaume-Uni Cole, A 2008-08-28 "Is France Still Centralized? Perspectives on Decentralisation and Bounded Governance" Paper presented at the annual meeting of the APSA 2008 Annual Meeting, Hynes Convention Center, Boston, Massachusetts Online. [...]
[...] L'exigence du maintien de la compétitivité nationale favorise un interventionnisme étatique diligent dans la réglementation et l'encadrement des marchés De plus, l'État n'a rien perdu de ses obligations traditionnelles en matière de sécurité sociale de santé publique, de mission de protection contre les risques naturels et technologiques . Les limites Poussée à l'extrême, la centralisation administrative conduit inéluctablement, par la forte concentration du pouvoir de décision qu'elle suppose, à une situation d'engorgement des services centraux et d'asphyxie, menant à la paralysie du système administratif. Solution: mise en oeuvre de la déconcentration afin d'introduire davantage de souplesse et de fluidité. La centralisation administrative et la déconcentration sont ainsi complémentaires et non antagonistes. [...]
[...] Le pouvoir central, d'où émanent toutes les décisions, est assisté à cet effet d'un ensemble de services de gestion administrative animés par une multitude de fonctionnaires soumis à u strict devoir d'obéissance, dans une structure hiérarchisée dont les ministres sont, chacun dans leur département, les autorités supérieures. La centralisation administrative se présente comme le prolongement de la centralisation politique. La centralisation administrative s'accommode parfaitement d'une certaine délocalisation qu'il ne faut pas confondre avec une déconcentration. Délocalisation: une certaine dispersion organisée des services de l'administration centrale qui peut revêtir deux modalités: un simple déménagement de différents services centraux dans l'enceinte de la capitale, pour les répartir en antennes locales à échelle plus humaine avec des effectifs allégés. Un déménagement en province avec transfert de personnels. [...]
[...] Acteurs de son épanouissement: les intendants de Justice, de police et de Finances. La Révolution de 1789 supprime les intendants de Justice, de police et de Finances, symboles de l'Ancien régime, sans pour autant inverser le sens de l'Histoire La tendance se renforce avec l'avènement, le 10 août 1792 de la Commune insurrectionnelle, sur laquelle s'appuyèrent les Jacobins, partisans d'une administration centralisée. 1791-1793: l'idéologie administrative est contrariée par les Girondins: La France est divisée en départements et les anciennes paroisses deviennent des communes. [...]
[...] Le sentiment national donne à l'État unitaire le ciment qui en assure la stabilité. Portée La centralisation administrative semble devoir servir au mieux l'unité nationale. Elle permet de soumettre tous les citoyens, sur l'ensemble du territoire, jusque dans ses parties les plus reculées, aux mêmes obligations, de leur reconnaître les mêmes droits et libertés et de mettre en ouvre à l'échelle nationale des politiques publiques de développement économique et social cohérentes et harmonisées. La centralisation administrative peut se réclamer de l'avènement de deux facteurs: La progression du mouvement d'intégration européenne. [...]
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