Les caractères de la République française, cours de sciences politiques de 22 pages
La conception française il y a un mélange des 2 conceptions. Du point de vu des idées, on est dans une conception libérale. Par exemple le texte de 1789 met en exergue les libertés des individus. Par contre la tradition politique est fondée sur l'unité du pouvoir politique (monarchie, parlement, chef de l'Etat). On parle aussi de la souveraineté de l'Etat. Il est supérieur à l'individu. Grande importance en France des idées de ROUSSEAU = la souveraineté émane du peuple. C'est le peuple qui décide. La souveraineté est inaliénable et indivisible. Cet alliage complexe produit des conséquences contradictoires. Ainsi on assiste au retour en force du libéralisme (le néo libéralisme).
Chapitre I- Indivisible
Chapitre II- Démocratique
[...] Financement des campagnes électorales : Principe de transparence des financements des campagnes : on prétend l'atteindre en distinguant le candidat du mandataire. Seul le mandataire s'occupe de l'argent. Le mandataire doit faire un bilan annuel. Ce bilan doit être transmis à la commission nationale des comptes de campagne et de financement politique. Le compte doit être équilibré. Si le solde est positif il doit être versé à un parti politique. Les dons doit émaner de personnes privées et doit être plafonnés à 4600 Euros. [...]
[...] Le C.C dit que ceci est contraire à la Constitution. La France n'a donc pas ratifié. Il ne peut pas avoir de statut aux langues régionales en France. Concernant l'enseignement des langues régionales = c'est prévu dans les textes, loi DEIXONNE de 1951. L'enseignement des langues régionales est possible mais toujours de façon facultatif. Possibilité de recourir aux parlés locaux à condition que cela serve à l'apprentissage du français. Le C.C insiste sur le caractère facultatif. Par exemple décision de 1991 relative au statut de la Corse. [...]
[...] Les comportements des participants changent. La huit clos peut amener au marchandage. Le côté technique de la documentation = le participant n'a pas le temps ou l'envie de se faire une opinion et donc c'est l'expert qui va dicter au groupe la solution. Quand il s'agit de prendre des décisions, il faut tenir compte de la responsabilité des participants. Les critiques de la DP : La droite : risque de démagogie participative (sorte de dictature de l'opinion) les émissions qui mettent en contact direct un politique et un public n'est qu'une somme de problèmes individuels tandis que l'élu doit essayer de fixer une perspective commune. [...]
[...] La grande majorité des ministres, députés, sénateurs, premier ministre, président de la République . sont tous issus des grandes écoles (Science po Paris, ENA, Polytechnique) et des grands corps de l'Etat (inspection des finances, Cour des comptes, Conseil d'Etat, corps préfectoral . Ils ont des responsabilités dans des entreprises privées. On parle de fonctionnaire pantouflard. Ils fournissent les titulaires des postes à discrétion du gouvernement (nomination en conseil des ministres). Ces hauts fonctionnaires bénéficient d'un privilège particulier: le détachement ou l'indisponibilité (issu du statut de la fonction publique). [...]
[...] Cela leur permet de participer à la vie politique. Le fonctionnaire ne prend aucun risque. En effet, s'il perd il réintègre son poste et s'il gagne il poursuit son détachement et son indisponibilité. En 1958, quand De Gaulle arrive au pouvoir, il est conscient que s'il arrive au pouvoir c'est parce qu'il est le seul à pouvoir résoudre le problème algérien. Il propulse des fonctionnaires à des postes de ministre car il sait que la classe politique lui est hostile. [...]
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