Capitalisme, définition, théoricien
Capitalisme = mode de production basé sur le salariat
La majorité des hommes n'ayant pas les moyens de productions nécessaires pour produire avec efficacité, les travailleurs sont contraints de vendre leurs forces de travail à ceux qui possèdent des moyens de productions efficaces : c'est l'émergence du salariat. Les détenteurs des moyens de productions accumulent du capital grâce à la plus-value issue de l'écart entre ce que produit le travail salarié et ce qu'il coûte réellement à l'employeur.
[...] donc investissement donc croissance donc augmentation du capital donc gains de productivité donc hausse des salaires Cycle de régulation - Depuis 1975 : grande crise, épuisement de la régulation monopoliste qui permet émergence de la globalisation, rapport social plus flexible, interventionnisme plus structurel, accumulation basée sur finance et nouvel ordre productif 2 Diversité des formes concrètes du capitalisme Théorie de la régulation implique spécificités nationales donc capitalismes divers. Exemples, selon M. Albert : - Capitalisme anglo-saxon : rôle majeur du marché, rentabilité à court terme privilégiée - Capitalisme rhénan : Etat actif, vision à long terme, cohésion sociale Typologie de B. Amable basée sur la concurrence sur le marché des produits, le secteur d'intermédiation financière, les modalités de la gouvernance d'entreprise, la protection sociale et le système éducatif. [...]
[...] On observe différentes phases : - XIXème siècle à 1914 : mode de régulation concurrentiel. Rapport social individuel, faible intervention de l'Etat, argent réel, faible ouverture à l'internationale. Régulation = crises périodiques dévalorisation d'une partie du capital + baisse du taux de salaire = augmenter les taux de profits - 1914-1975 : mode de régulation monopoliste. Monnaie de crédit, intervention importante de l'Etat, ouverture croissante à l'international. Régulation = politique de l'Etat + inflation (allège les dettes et favorise l'investissement). [...]
[...] Le système capitaliste est censé être favorable à tous, profiter au bien commun. Or, on observe de fortes inégalités à différentes échelles : - A l'échelle mondiale : des flux de marchandises, de capitaux, d'hommes de plus en plus importants mais monopolisés par USA, UE et Asie Pacifique. Certaines zones du monde sont exclues de ce système d'échange et n'arrivent pas à se développer. - A l'échelle nationale : le salariat ne voit pas sa qualité de vie, son pouvoir d'achat augmenter alors que les détenteurs du capital s'enrichissent sans limite. [...]
[...] Le capitalisme s'appuie sur le respect des propriétés privées, la recherche du profit, l'accumulation du capital, la dissociation de la propriété du travail et du capital, le salariat et la régulation par le marché. Les différents agents (détenteurs de capitaux, salariés, consommateurs, entrepreneurs ) cherchent à satisfaire leurs objectifs particuliers : chaque agent agit librement sur la production, la consommation Le système capitaliste basé sur l'offre et la demande permet de tendre vers un équilibre favorable à tous. Des actions guidées par l'intérêt personnel d'un agent peuvent contribuer à la richesse et au bien-être commun (main invisible d'Adam Smith) L'approche de Jean Baechler Accent mis sur facteurs culturels et politiques : Développement économique = capitalisme La démocratie s'appuie sur les mêmes principes que le capitalisme : liberté individuelle, respect des droits, propriété privée Association du libéralisme politique et du libéralisme économique, au fondement du capitalisme. [...]
[...] De plus, la recherche du profit mène parfois à une irrationalité des comportements. Exemple : crise des subprimes (à partir de juillet 2007) : prêts immobiliers à risques que les emprunteurs n'étaient pas capables de rembourser. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture