Léon Gambetta est né le 2 avril 1838 Cahors d'une famille d'origine italienne immigrée en France lors de la vague d'immigration italienne cherchant du travail en France. Il part étudier le droit à Paris en 1860. Il s'inscrit au barreau l'année suivante. Sa carrière est marquée par des affaires considérées comme scandaleuses pour l'époque.
[...] Gambetta est à l'origine de la protestation des 363 députés et les élections pour réélire une Assemblée le 25 juin signent une victoire républicaine, signe que la notion de république se répand dans la population. Sous la présidence Jules Grévy en 1879, il devient président de la Chambre et finalement en 1881 Président du Conseil. Mais il ne parvient pas à organiser le gouvernement idéal. Subissant maintes déceptions, voyant que la République ne progresse pas aussi vite qu'il l'aurait souhaité, il meurt d'une septicémie le 31 décembre 1882. [...]
[...] Sa plaidoirie se transforme en une critique du Second Empire. II - Le programme de Belleville Gambetta est reconnu par tous comme un orateur hors pair. Il expose en 1869 le programme de Belleville préconisant l'application du suffrage universel, la reconnaissance des libertés fondamentales aussi bien individuelles, que de la presse, ou d'association un état laïc, l'instruction scolaire laïque, gratuite et obligatoire la fin de la loi de sûreté générale et une réforme de l'armée. Léon Gambetta se revendique radical. [...]
[...] Gambetta rejoint en ballon le gouvernement retiré à Tours et en plus de ministre de l'Intérieur, il devient ministre de la Guerre. Thiers souhaite une négociation de paix avec la Prusse tandis que Gambetta veut continuer la lutte. Il mobilise plus de hommes. La défaite française se passe en trois temps avec tout d'abord la prise de Metz le 27 octobre 1870, celle d'Orléans le 3 décembre puis celle de Paris le 28 janvier. La France doit subir l'occupation prussienne. [...]
[...] Le 8 février Thiers est préféré à Gambetta. Il reste néanmoins élu du Bas-Rhin. Mais suite à l'annexion de l'Alsace Lorraine à la Prusse, le mandat de Gambetta disparait simplement. IV - La mise en place de la nouvelle République Les tensions avec Thiers s'estompent lorsque les deux hommes doivent faire face à l'opposition monarchiste à l'Assemblée nationale, dans une place qu'il a retrouvée aux élections complémentaires du 2 juillet 1871. Gambetta ambitionne de répandre les idées république au sein du pays. [...]
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