Né le 29 juillet 1883 à Dovia di Predappio en Italie, Benito Mussoli est issu d'une famille modeste, il est fils d'un forgeron et d'une institutrice. Son éducation est influencée par le militantisme socialiste de son père et l'éducation catholique traditionnelle qu'on lui transmet à l'école. Suivant le modèle matrimonial, il devient instituteur lui-même.
Dès 1900, il adhère au Parti Socialiste Italien, le PSI. Mais il doit s'exiler deux ans après en Suisse pour avoir refusé de faire son service militaire. Il est contraint de quitter la Suisse deux ans plus tard à cause de son activisme révolutionnaire de gauche.
[...] Il s'illustre au combat, mais est blessé en 1917. II - Sa quête pour le pouvoir La création des Faisceaux de Combat en 1919 est une tentative de conciliation entre ses idées de socialisme révolutionnaire et de nationalisme marqué. Les années 1919 à 1922 sont sombres pour l'Italie qui est ravagée par une crise multiple, aussi bien économique que sociale et politique. Profitant de cette période de chaos, Mussolini lève une milice, les chemises noires dans le but de briser les grèves. Les fascistes sont nés. [...]
[...] Plus réticent qu'Hitler à entrer dans la guerre, il y fait néanmoins son entrée le 10 juin 1940. Mais son engagement militaire ne se solde pas par un succès, bien au contraire. Après avoir envahi la Grèce, il est repoussé par ses habitants en 1941, tandis qu'en Libye, son armée est défaite par les Britanniques. L'Italie dépend rapidement de l'aide militaire allemande. Après le débarquement allié en Sicile, Mussolini est déchu par le roi Victor Emmanuel III qui reprend son trône. Libéré par un groupe SS, il est capturé par des résistants en avril 1945, et exécuté. [...]
[...] Progressivement, Mussolini crée un état italien fasciste. Si dans un premier temps il collabore avec les forces politiques en exercice, il réprime de plus en plus ouvertement ces opposants. Le socialiste Matteotti en a payé de sa vie. III - Un régime fasciste et totalitaire Il fait passer les lois dites fascistissimes qui posent les règles d'un régime totalitaire, c'est-à-dire un régime à parti unique, sans opposition et dans lequel l'État détient tous les pouvoirs. Mais le totalitarisme ne se cantonne pas au domaine politique, les populations sont elles aussi embrigadées à servir le régime italien. [...]
[...] Suivant le modèle matrimonial, il devient instituteur lui-même. Dès 1900, il adhère au Parti Socialiste Italien, le PSI. Mais il doit s'exiler deux ans après en Suisse pour avoir refusé de faire son service militaire. Il est contraint de quitter la Suisse deux ans plus tard à cause de son activisme révolutionnaire de gauche. Revenant en Italie, il est contraint d'effectuer son service militaire. Il devient ensuite professeur de français à Forli. Son influence prend de l'ampleur au sein du PSI et son militantisme contre l'envoi de troupes en Libye lui vaut 5 mois d'emprisonnement. [...]
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