Alternance gauche/droite, France, entre 1830 et 1900, Monarchie de Juillet, Seconde République, Second Empire, IIIe République
Premier classement entre la gauche et la droite : 26 aout 1789 sur la question du droit de veto du roi.
(Aux USA, le Président a un droit de veto sur toutes les lois et peut être contré seulement par une majorité des deux tiers au Sénat)
Au vu de l'histoire de France, on peut dire que la gauche et la droite peuvent toutes deux revendiquer une victoire sur la monarchie absolue.
[...] Le pays réel de l'époque (campagnes) accepte volontiers le coup d'Etat. III/ Second Empire Napoléon à bien des égards est un homme de gauche : il est attentif à la question sociale mais reste autoritaire. Le régime sous le second empire n'est pas Parlementaire, bien que le régime soit politiquement avancée (droit de grève, liberté d'association). L'opposition républicaine sous le Second Empire se refait une santé dans la deuxième moitié du règne de Napoléon, bien que les républicains soit très bourgeoise et déconnecté du peuple, qui soutient Napoléon III. [...]
[...] Il y a dès lors un affrontement entre républicains opportuniste et radicaux : les opportunistes sont partisans d'une instauration graduelle de la république chaque changement en son temps On doit aux opportunistes qui forment une gauche modérée (presque le centre) la création de la République. En face des opportunistes, les radicaux se développent avec George Clémenceau et dénoncent le manque de mesures sociales. [En Allemagne, Bismarck instaure une démocratie sociale dès 1875] Cependant, Jules Ferry instaure l'école obligatoire, l'élection des maires, la loi Waldeck-Rousseau (autorisation des syndicats). Très vite, il y a cependant une instabilité ministérielle qui va favoriser les gauches et droites extrêmes. [...]
[...] Il y a donc un effacement du bonapartisme. Il y a dès lors deux options : république et royauté. IV/ La III° République Le 4 sept la République est proclamée à Paris. C'est la république des Jules (Ferry, Grévy, Favre). Les élections de janv mettent un monarchiste au pouvoir : Adolphe Thiers. Cependant, les Parisiens s'insurgent contre le gvnt de Thiers, qui réside à Versailles : c'est la Commune. Durement réprimée, elle aboutit à la semaine sanglante (21-28 mai) qui fait morts. [...]
[...] Les radicaux de Clémenceau tiennent le pays de mains ferme et les grèves brisées par Clémenceau finissent de séparer les radicaux et les socialistes. En 1912, la présidence de la République passe à droite. Il y a dans ces années, la création des partis politiques : le parti radical en 1901 et la SFIO en 1905. De plus, la CGT se crée en 1895 et prolonge la force de la gauche du monde ouvrier. En 1914, le président conseil est René Viviani, un socialiste indépendant (refuse les résultats du Congrès d'Amsterdam). Comme socialistes indépendants, on peut citer Aristide Briand et Alexandre Millerand. [...]
[...] La droite voit arriver chez elle une droite monarchiste légitimiste après la bénédiction par le pape Léon XIII de la République. A gauche, les radicaux deviennent le pivot le plus important pendant que le socialisme se refait peu à peu. Chez les radicaux, il y a un attachement viscéral au droit de propriété pour tous. De plus, les radicaux instaurent l'impôt sur le revenu et nationalisent les chemins de fer. A l'extrême gauche, le socialisme prend forme autour de Millerand, Jaurès et Guesde. [...]
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