Alternance gauche/droite, de 1944 à 1972, Ve République, accords d'Evian, descente de la gauche
À droite, le gaullisme est une nouveauté qui devient une notion qui représente une fraction de la droite. Le Gaullisme devient une des parties de la droite. La gauche s'effrite.
En septembre 1946, la constitution de la IVe République entre en vigueur après l'échec de la première constitution (le PCF voulait une seule chambre) et le pouvoir législatif a une toute-puissance sur le pouvoir exécutif. L'instabilité, reflétée par la succession de 23 gouvernements, va lasser les Français. Vincent Auriol, président de 1947 à 1953, est un socialiste et arrive au pouvoir avec Paul Ramadier comme président du Conseil. Doctrines Truman et Jdanov isolent le PCF et les empêchent d'avoir toute mobilité politique, tout en gardant 20 à 25% de l'électorat. La droite reprend sa place. L'usure de la gauche tient de la lutte contre l'inflation et finit par être prise par les socialistes à leur compte. Les communistes quittent le gouvernement en mai 1947 après des divergences économiques.
[...] Les partis vont pouvoir capitaliser la désaffection progressive face à De Gaulle : la normalité va faire monter les revendications sociales (grèves minières). En 1965, les Présidentielles qui opposent De Gaulle et Mitterrand (candidat unique de la gauche). De Gaulle, qui se présente très tard et Mitterrand qui se présente tôt comme candidat unique et la multiplicité des candidats va mener à une crise de doute : il ne fait que 46% au premier tour face aux 33% de Mitterrand. Cependant, il gagne avec 53% des suffrages. [...]
[...] tandis que Chaban-Delmas rassemble la gauche autour des thèmes sociaux. Chaban-Delmas gouverne avec une équipe de technocrate dont Jacques Delors (dont des hommes de gauche). La République, qui n'est pas censé aimer les tandems, se trouve ici en difficulté dans un régime où le premier ministre est censé être un exécuteur. En 1970, Marchais remplace Waldeck-Rochet au poste de secrétaire général du PCF ; au PS, Alain Savary débarque Guy Mollet et en 1971, François Mitterrand s'impose comme secrétaire général du PS. [...]
[...] La droite normale les modérés se rassemblent dans le CNIP (Centre National des Indépendant et Paysans) et donne à la République Antoine Pinay début 1952 comme Président du Conseil (Pinay représente le retour à la croissance économique ; il lance aussi un emprunt national, gagé sur l'or et dans lequel la bourgeoisie pouvait souscrire pour réduire les droits de succession). Diên Biên Phu fait plonger la droite et Joseph Laniel perd le pouvoir au profit de Pierre Mendès France qui gagne le pouvoir en juin 1954 : il réussit à bien piloter l'économie et donne plus d'autonomie à la Tunisie et au Maroc. C'est un radical qui a refusé les pleins pouvoirs à Pétain ; il veut la revalorisation du pouvoir. C'est un gaulliste qui est méfiant des partis. [...]
[...] La gauche s'effrite. En septembre 1946, la constitution de la IVe République entre en vigueur après l'échec de la première constitution (le PCF voulait une seule chambre) et le pouvoir législatif a une toute-puissance sur le pouvoir exécutif. L'instabilité, reflétée par la succession de 23 gouvernements, va lasser les Français. Vincent Auriol, président de 1947 à 1953, est un socialiste et arrive au pouvoir avec Paul Ramadier comme président du Conseil. Doctrines Truman et Jdanov isolent le PCF et les empêchent d'avoir toute mobilité politique, tout en gardant 20 à 25% de l'électorat. [...]
[...] Le tout est couvert d'un renouveau culturel autour du rock américain et anglais. Mai 1968 prouve que la gauche ne peut pas être une force d'opposition crédible. Le PCF est synonyme pour les étudiants d'un parti brejnévien qui va mater le printemps de Prague en juillet. Mai 1968 va devenir rapidement un mouvement social, malgré l'opposition entre les étudiants et les ouvriers : le 13 mai, la CGT rentre dans les manifestations et la grève général est mise en place. [...]
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