Alternance gauche/droite, de 1900 à 1944, scène politique, Union sacrée, assassinat de Jean Jaurès, France
La gauche apporte les grands débats de société sur le premier plan. Il y a aussi l'empreinte marquante de certains passages de la gauche au gouvernement : le Front Populaire. Il y a aussi une recomposition des forces politiques à gauche avec notamment la séparation entre SFIO et PC en 1920. De 1900 à 1919, le rapport de force d'abord favorable à la gauche tourne à l'avantage de la droite. De 1919 à 1939, la vie politique est affectée par la recomposition des partis, mais aussi par l'instabilité ministérielle chronique et plus profondément encore par une crise de régime.
[...] La gauche au gouvernement se heurte à un choix entre la destruction de l'économie de marché et l'aménagement de celui-ci. Le cartel des gauches va se heurter aux grandes familles industrielles qui dirigent l'économie française. La gauche rompt les relations avec le Vatican au même moment où le gouvernement reconnait l'URSS ; de plus, la gauche veut faire appliquer la loi de séparation de l'Église et de l'État aux départements alsaciens. On voit pendant se temps se créer les Ligues d'extrême droite, plus sociales que politiques. Ces ligues sont très médiatiques et la droite possède les principaux journaux. [...]
[...] C'est la débandade à gauche. La France, qui considère qu'elle doit tirer un profit maximal de sa victoire devient isolé sur le plan international, car les Anglais et les Américains veulent ménager l'Allemagne et instaurer un nouvel ordre mondial. Aux législatives de 1919, la droite gagne très largement : c'est la chambre bleu horizon. Le bloc national (bloc des droites qui gagne les élections) arrive au pouvoir. Le bloc national reste au pouvoir en 1919 et 1924, et Millerand (passé à droite) est président de la République: Clémenceau rate son élection présidentielle en 1920 du fait de sa sévérité et c'est Paul Deschanel qui devient Président pour quelques mois (il devient fou). [...]
[...] Londres, avec De Gaulle, réunit droite et gauche dans la résistance. De Gaulle veut réunir les politiques pour libérer la France. A partir de 1941, il y a une réelle résistance après l'invasion de l'URSS. Les communistes pratiqueront la résistance de manière intense malgré les fusillades allemandes, qui inciteront les français à résister. La collaboration voit des renforts notables arriver : une droite extrême devient très forte. L'antibolchevisme devient un enjeu ; Hitler incite les jeunes à s'enrôler dans les milices. [...]
[...] Le clivage gauche/droite existe toujours en France entre 1939 et 1944. On remarque dès le début de la guerre l'attirance de la droite pour Pétain, tout comme la majorité des français en 1940. La mi-1941 marque une première partie où le PCF n'est pas tombé dans la résistance. Jusqu'ici, la résistance est extrêmement faible et les premiers mouvements de résistance se créent en zone libre, par exemple Combat. En zone Nord, les premiers réseaux de résistance comme les réseaux du musée de l'Homme vont être détruit par les nazis. [...]
[...] De plus, il se développe un terrorisme de droite, les CSAR (Comité d'Action Républicaine) ou la Cagoule, qui vont utiliser la force comme moyen politique. Camille Chautemps succède à Léon Blum en 1937 et crée la SNCF en rassemblant toutes les sociétés de chemins de fer français. En mars 1938, Edouard Daladier, un radical, reste un mélange de mollesse (perd en 1934 face au ligue et perd face à Hitler à Munich). Daladier reste une gauche très modérée. Paul Reynaud va soutenir Daladier puis prendre sa place en 1940. [...]
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