Les grandes marines devaient reconnaître le rôle de l'avion dès ses débuts en tant qu'instrument d'éclairage des escadres. Aussi, à la veille de la Première Guerre mondiale, possèdent-elles une aéronavale embryonnaire avec des appareils basés à terre et des hydravions agissant à partir de bâtiments de transport. La guerre démontre également l'efficacité de l'avion dans la lutte anti-sous-marine. Dès 1917, le croiseur de bataille britannique Furious est transformé en porte-avions, suivi de l'Argus et de l'Eagle.
La Seconde Guerre mondiale met en évidence un double phénomène : d'une part l'extrême vulnérabilité des flottes traditionnelles aux attaques aériennes, d'autres part la grande puissance offensive des groupements aéronavals (task forces), tant pour affronter l'adversaire en mer que pour se lancer à l'assaut de ses positions terrestres. Elle révèle également le rôle déterminant de l'aviation navale en tant que moyen d'attaque (bombardement en piqué).
[...] À partir de 1943, c'est avec des task forces autour des porte-avions que la marine américaine mène sa victorieuse contre-offensive dans le Pacifique. Les missions de l'aéronavale aujourd'hui Les missions de l'aviation embarquée sont essentiellement la protection des côtes et de zone littorales du territoire national, la protection des forces navales qui ne peuvent opérer en sûreté sans couverture aérienne, la reconnaissance avancée (patrouilles) et enfin la lutte anti-sous-marine. L'aéronavale a également un rôle stratégique important. Elle constitue le fer de lance de la projection des forces lointaines. [...]
[...] La guerre démontre également l'efficacité de l'avion dans la lutte anti-sous-marine. Dès 1917, le croiseur de bataille britannique Furious est transformé en porte-avions, suivi de l'Argus et de l'Eagle. La Seconde Guerre mondiale La Seconde Guerre mondiale met en évidence un double phénomène : d'une part l'extrême vulnérabilité des flottes traditionnelles aux attaques aériennes, d'autres part la grande puissance offensive des groupements aéronavals (task forces), tant pour affronter l'adversaire en mer que pour se lancer à l'assaut de ses positions terrestres. [...]
[...] Aussi, bien peu nombreux sont les Etats capables de trouver des justifications stratégiques et de fournir les crédits nécessaires à la mise sur pied d'une force aéronavale puissante. États-Unis : Avec 14 porte-avions équipés de avions de combat, notamment du F-14, et de 400 hélicoptères armés, les États-Unis disposent d'une écrasante supériorité, que la guerre du Golfe (1990-1991) a mise en évidence sans toutefois en révéler la pleine capacité opérationnelle puisque seuls 4 porte-avions furent utilisés en continuité. Union soviétique : Elle avait lancé un ambitieux programme de porte- avions hybrides (classe Kirov), mais n'a mis en service que tardivement son premier véritable porte-avions. [...]
[...] Elles seront remplacées prochainement par le Charles-de-Gaulle, à propulsion nucléaire, et par un éventuel sistership emportant le Rafale comme avion embarqué. Royaume-Uni : Recourant à l'aviation embarquée à décollage vertical (46 Sea-Harrier hélicoptères armés), le Royaume-Uni a su trouver une solution de compromis originale utilisant des porte-aéronefs. Autre pays : L'Inde dispose de porte-avions anciens rachetés à la Grande- Bretagne. Certains pays alignent d'imposantes forces considérées comme aéronavales bien qu'elles soient uniquement basées à terre. C'est le cas de la Chine populaire, avec ces 900 avions de combat affectés aux missions de défense du littoral. [...]
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