Dissertation de Sciences Politiques: L'abstentionnisme est-il un comportement contestataire ?
L'abstentionnisme est de plus en plus présent lors d'élections ou de référendums. Cette non-participation à la vie politique voit ses chiffres changer. En effet, le taux d'abstention aux présidentielles a augmenté entre 1988 et 2002. En 1988, il se situait à 17,9% ; en 1995 à 20,5% et en 2002 à 24,3%. Cependant, malgré la hausse constatée, on ne peut comparer de façon objective ces chiffres étant donné que les enjeux des élections n'étaient pas les mêmes d'une année sur l'autre.
I/ L'abstentionnisme : le choix de ne pas voter
II/ L'abstentionnisme : une incapacité à voter
[...] L'abstentionnisme est-il un comportement Contestataire ? L'abstentionnisme est de plus en plus présent lors d'élections ou de référendums. Cette non-participation à la vie politique voit ses chiffres changer. En effet, le taux d'abstention aux présidentielles a augmenté entre 1988 et 2002. En 1988, il se situait à 17,9% ; en 1995 à 20,5% et en 2002 à 24,3%. Cependant, malgré la hausse constatée, on ne peut comparer de façon objective ces chiffres étant donné que les enjeux des élections n'étaient pas les mêmes d'une année sur l'autre. [...]
[...] L'abstentionnisme est-il uniquement un comportement de contestation ou peut-il s'expliquer de manière différente ? Qu'est-ce qui pousse les citoyens à ne pas se déplacer pour voter et à ne pas participer à la vie politique régissant leur pays ? Nous verrons dans un premier temps que l'abstentionnisme peut être caractérisé par le choix de ne pas voter Puis nous observerons dans une deuxième partie qu'il peut être une incapacité de voter (II). L'abstentionnisme : le choix de ne pas voter Après avoir étudié l'abstentionnisme comme contestation nous nous pencherons sur l'abstentionnisme sélectif L'abstentionnisme comme contestation L'abstentionnisme peut être une forme de protestation contre le gouvernement en place. [...]
[...] Pour certains citoyens quand on ne sait pas de quoi on parle ou de quoi il s'ait réellement on préfère ne pas voter. Ainsi, pour le référendum de 2005 sur le traité de constitution Européenne, beaucoup de votants ne savaient pas exactement sur quoi portait ce traité et n'en connaissaient pas tous les thèmes et aspects présents. Nous pourrions donc penser qu'un citoyen qui ne vote pas n'est pas forcément un mauvais citoyen puisque par conscience de son manque de connaissance politique il préfère ne pas voter plutôt que de mal voter. [...]
[...] L'abstentionnisme sélectif consiste à choisir de ne pas voter car l'électeur n'y voit pas une dimension très importante ou pense qu'il y a mieux à faire que de se déplacer pour une certaine élection. Les citoyens Français peuvent aussi avoir l'impression d'entendre toujours les mêmes discours et qu'un politique peut vouloir résoudre les problèmes de la même façon qu'un autre. En effet, les solutions proposées par les politiciens peuvent sembler similaires dans la globalité à l'électeur moyen. Nous avons pu constater que l'abstentionnisme pouvait être choisit par l'électeur de façon réfléchie. Nous allons à présent voir que l'abstentionnisme peut également traduire une incapacité à voter. [...]
[...] L'abstentionnisme peut également se réclamer d'une tendance anarchiste. En effet, il s'agit de faire les démarches d'inscription et d'obtention de la carte électorale mais de boycotter les élections. L'idéologie des anarchistes se caractérise par le fameux : ni dieu ni maître qui montre bien qu'ils veulent être maîtres de leur personne et ne pas subir l'influence d'un leader. Cet idéal explique le fait que ces derniers ne veuillent pas forcément prendre la peine de voter pour quelque chose ou surtout quelqu'un en qui ils ne croient pas. [...]
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