L'abstention menace-t-elle la démocratie? Dissertation de science politique de 5 pages
On mesure le Taux d'abstention en calculant la proportion des individus inscrits sur les listes électorales mais qui ne participent pas au scrutin. Les abstentionnistes ne sont donc pas des individus absolument coupés de la politique, puisqu'ils font au moins la démarche de s'incrire sur les listes.
Or d'élections en élections, l'abstention et les votes blancs se sont développés, jusqu'au résultat du 21 avril 2002, qui a provoqué un sursaut citoyen et une augmentation de 8 points dans la participation entre les 2 tours.
I . L'abstention comme symptôme d'un déficit démocratique
II . La progression d'un nouveau type d'abstention
[...] En France l'inscription sur les listes électorales est théoriquement obligatoire (art L9 du Code électoral) mais il n'est prévu aucune sanction pour ceux qui refusent de s'y soumettre, si ce n'est qu'ils ne peuvent pas se présenter sur les listes électorales. Certains pays (Belgique, Italie, Danemark, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Grèce, Argentine, Australie, Turquie, Costa Rica, Brésil) ont rendu le vote obligatoire sous peine d'une amende. L'absence de participation électorale se traduit donc par deux types de comportement : le défaut d'inscription sur les listes et l'abstentionnisme. On mesure le Taux d'abstention en calculant la proportion des individus inscrits sur les listes électorales mais qui ne participent pas au scrutin. [...]
[...] Élections cantonales [modifier] Article détaillé : Élection cantonale française. Consultations locales [modifier] Élections municipales [modifier] Article détaillé : Élection municipale française. [...]
[...] Pourtant cela baisserait le taux d'abstention et le nombre de votes en faveur de partis extrémistes. Périclès disait que “nous regardons celui qui se désintéresse des affaires de l'Etat, non pas comme un citoyen de tout repos, mais comme un être inutile”. Nous avons pourtant vu que l'exercice de la citoyenneté ne se fait pas dans les mêmes conditions pour tous les citoyens. La non- participation électorale peut être la conséquence d'une politisation défaillante, mais aussi d'un choix réfléchi. Dans la majorité des cas, celui-ci n'est pas une demande d'un changement radical du système, qui signerait la volonté de voir changer le régime démocratique pour un autre régime politique. [...]
[...] Problématique : Quels sont les facteurs capables d'expliquer les différences de comportements en matière de vote, que nous révèle l'abstention sur l'intérêt que les citoyens portent aux évènements politiques, et peut-on alors parler d'un recul de l'esprit démocratique des Français? I . L'abstention comme symptôme d'un déficit démocratique 1. Des taux d'abstention en progression . inégale La mesure du taux d'abstention pose problème parce qu'elle sous-évalue le rapport entre votants effectifs et votants potentiels Comme on l'a vu dans l'introduction, le taux d'abstention se mesure à partir des inscriptions sur les listes électorales, or depuis une 20ne d'années, la non-inscription touche en moyenne 1/10 électeurs. [...]
[...] Cela manifeste une capacité de mobilisation lorsque la démocratie est considérée en danger, sans pour autant rompre le mécontentement Le problème du vote blanc, à mi-chemin entre la participation et l'abstention Le vote blanc, un moyen de remplir son devoir de citoyen en dépit d'une proposition électorale ne correspondant pas à ses attentes Annulation (déchiré, double, inscription, vide, etc.) suite erreur matérielle mais le plus svt il s'agit d'une volonté délibérée. Le vote blanc se situe actuellement autour de des votants. Son taux augmente avec le rétrécissement de l'offre électorale (tant au niveau du nombre des candidats que de leur tendance ; plus élevé au 2e tour qu'au 1er (entre 1 et On peut souligner que pour le référendum en 2000, il y a eu 16,1% de votes blancs ou nuls se l'ensemble des votants, soit autant que les grands partis. [...]
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