Au 18e siècle, les philosophes des lumières poursuivent dans tous leurs écrits leur engagement pour les peuples. Cette lettre intitulée « sur le commerce » est la lettre X, des Lettres philosophiques de Voltaire publiée en 1734. Voltaire a écrit cette œuvre lors de son exil en Angleterre durant lequel il a observé les institutions et le gouvernement de ce pays qu'il a comparé à ceux de la France. Dans cet extrait, Voltaire fait l'apologie du système commercial anglais qu'il compare implicitement au négoce français.
[...] II Satire sociale (l. l20 40) Le marchand est revalorisé par l'auteur, ce marchand selon lui a de l'orgueil (l.20) et ose se comparer à un citoyen romain (l.21) comparaison du marchand à un citoyen romain c'est-à-dire que celui-ci est valorisé et acquiert sa dignité et le respect. Le marchand peut selon Voltaire prétendre à un titre, d'où son opposition avec le marquis dans le dernier paragraphe. non sans quelque raison Le métier de négoce est en effet revalorisé à travers des exemples (l.22) : aussi le cadet d'un pair du royaume ne dédaigne point le négoce le frère du ministre d'État milord Townshend est marchand. [...]
[...] Cette lettre intitulée sur le commerce est la lettre des Lettres philosophiques de Voltaire publiée en 1734. Voltaire a écrit cette œuvre lors de son exil en Angleterre durant lequel il a observé les institutions et le gouvernement de ce pays qu'il a comparé à ceux de la France. Dans cet extrait, Voltaire fait l'apologie du système commercial anglais qu'il compare implicitement au négoce français. I Suprématie du commerce anglais On note une gradation qui fait ressortir l'importance des conséquences du commerce sur l'Angleterre. [...]
[...] 20).Voltaire use d'une citation pour prouver qu'il dit vrai, ce qu'il donne plus d'importance à ses arguments. D'ailleurs dans ce même paragraphe, l'exemple de l'affrontement entre l'Allemagne et l'Angleterre n'a pas été choisi par hasard. N'est-ce pas une manière pour Voltaire de montrer du doigt le roi français Louis XIV, sans cependant tenir des propos contre sa personne, on pourrait y déceler un reproche, tout d'abord celui de la France de ne pas donner de valeur aux marchands puis, celui de ne pas avoir eu l'idée des Allemands. [...]
[...] Voltaire feint d'hésiter entre lequel est le plus utile à l'État» (l.36) alors qu'il est sûr, il fait le lecteur déduire de lui-même tout en menant une critique habile entre un seigneur bien poudré qui sait précisément à quelle heure le roi se lève, à quelle il se couche, et qui se donne des airs de grandeur en jouant le rôle de l'esclave dans l'antichambre d'un ministre Il montre que le seigneur est inutile à la cour et se donne pourtant des airs de grandeurs il blâme voire méprise les seigneurs tandis qu'à l'opposé il fait l'éloge du négociant qui enrichit son pays, donne de son cabinet des ordres à Surate et au Caire, et contribue au bonheur du monde. Conclusion Dans ce texte, Voltaire use de procédés argumentatifs pour revaloriser le métier de marchand et faire une critique habile des seigneurs. [...]
[...] On observe aussi une antithèse dans l'illustration renforcée par qu'un peu de qui marque l'opposition entre une petite Angleterre qui est devenue par son commerce assez puissante Une part d'exagération se fait ressentir dans la description qui apparaît grâce à la répétition et les assonances. trois flottes à la fois en trois extrémités du monde (l.8) suivie d'une accumulation : l'une (l.8) . l'autre la troisième (l.10) Voltaire fait ressortir dans le 2nd la puissance des Anglais due à leur richesse. [...]
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