Alain Garrigou, est professeur en science politique à l'Université de Paris Ouest – Nanterre La Défense, ses domaines principaux de réflexions étant le vote et les sondages. Dans cet article paru en 1992 dans la revue Politix, il revient sur la polémique publique suscitée en 1906 sur la hausse de l'indemnité parlementaire passant de 9000 à 15000 francs reprise par les médias. Il démontre donc par le biais de cet article comment les débats sur ce sujet ont consacré l'avènement d'un nouveau mode de la représentation de la professionnalisation du politique ne vivant plus seulement pour la politique mais par la politique.
[...] Paradoxalement, la création d'une couche politicienne pourrait nuire à la représentation de la démocratie par des dérives telle que le cumul des mandats par exemple. Il ne faut cependant pas négliger qu'en votant l'augmentation de leur indemnités, les députés du parlement vont à l'encontre de l'opinion publique qui n'y est pas favorable, on assiste alors à une nouvelle conception de leur mandat, se détachant peu à peu de la seule légitimité populaire. On observe par la même occasion un quasi consensus des différents camps de parlementaires sur le fait que dans un régime démocratique l'indemnité n'est pas contestable La majorité des parlementaire pour cette augmentation s'avèrent être des socialistes mais malgré cette tendance, l'augmentation des indemnités permettent de susciter l'intérêt chez les conservateurs en attirant les plus aisés. [...]
[...] Les quinze mille le mandat et le métier Alain Garrigou Alain Garrigou, est professeur en science politique à l'Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, ses domaines principaux de réflexions étant le vote et les sondages. Dans cet article paru en 1992 dans la revue Politix, il revient sur la polémique publique suscitée en 1906 sur la hausse de l'indemnité parlementaire passant de 9000 à 15000 francs reprise par les médias. Il démontre donc par le biais de cet article comment les débats sur ce sujet ont consacré l'avènement d'un nouveau mode de la représentation de la professionnalisation du politique ne vivant plus seulement pour la politique mais par la politique. [...]
[...] Les citoyens, par cette décision qui en soit ne touche que les gouvernés, peuvent alors remettre en question les réelles motivations de leurs élus et donc de nourrir un manque de confiance en eux. Plus que l'aspect monétaire stricte du débat, qui se veut essentiel au sein des polémiques suscitées par ce vote. On assiste à la nouvelle définition de cette activité qui est la politique. La professionnalisation du politique reconnu comme réel métier qui apporte un consensus parmi les parlementaires de tout bord. [...]
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