Ulrich Beck est un sociologue allemand et enseigne notamment à l'université de Munich. Il est considéré comme l'un des plus grands sociologues à l'heure actuelle bien que ses ouvrages n'aient été traduits que tardivement en France. Sa pensée, en particulier la partie concernant la mondialisation a trouvé un large écho dans les pays d'Europe du Nord ainsi qu'au Canada. Il s'intéresse en particulier aux conséquences des changements technologiques et industriels en cours et à venir ce qui lui a fait défendre la thèse d'une société du risque (sa plus célèbre) dans laquelle nous vivrions. Cependant, il s'interroge aussi sur l'avenir et sur les changements de la société, affirmant que l'avenir passera par une notion : le cosmopolitisme, qu'il traite déjà en partie dans La société du risque. Le chapitre concerné est l'introduction qui s'intitule : Nouvelle Théorie Critique d'un point de vue cosmopolite. Nous verrons en quoi l'auteur pose les bases de sa thèse du cosmopolitisme en affirmant que « les règles du jeu mondial » ont changées et continues à le faire.
[...] Ulrich Beck : pouvoir et contre-pouvoir à l'heure de la mondialisation Ulrich Beck est un sociologue allemand et enseigne notamment à l'université de Munich. Il est considéré comme l'un des plus grands sociologues à l'heure actuelle bien que ses ouvrages n'aient été traduits que tardivement en France. Sa pensée, en particulier la partie concernant la mondialisation a trouvé un large écho dans les pays d'Europe du Nord ainsi qu'au Canada. Il s'intéresse en particulier aux conséquences des changements technologiques et industriels en cours et à venir ce qui lui a fait défendre la thèse d'une société du risque (sa plus célèbre) dans laquelle nous vivrions. [...]
[...] L'« ancien jeu se basait sur un simple acteur qui était l'État nation. Tout raisonnement était basé par celui- ci et pour celui-ci dans la politique mondiale. Cependant ce qui caractérise le méta-jeu est le changement de ces règles ainsi que l'introduction de nouveaux acteurs qui exercent une influence importante sur le contenu de la politique mondiale là où l'état a échoué puisqu'il n'a jamais été capable de sortir de son rôle national pour se développer au niveau global (ce qui est une hypothèse contestable prenons le cas des Etats-Unis). [...]
[...] Cependant même si ce cosmopolitisme peut-être légitimé notamment au niveau des droits de l'homme, Beck montre qu'il court le danger de l'instrumentalisation. En effet, il distingue le faux cosmopolitisme qui serait d'utiliser ce cosmopolitisme à ses propres fins. Il prend plusieurs exemples de faux cosmopolitisme : l'état d'urgence fréquent ou quasi-permanent, l'utilisation de la force contre des états avant même que ceux-ci n'aient attaqué (écho de la guerre en Irak) L'état ne doit donc utiliser le cosmopolitisme que raisonnablement. Cependant, cette distinction de vrai ou faux cosmopolitisme est une des limites de la théorie de Beck, car il faudrait des outils pour faire une distinction valable, chose qui serait difficile voire impossible à mettre en œuvre. [...]
[...] Société civile mondiale» (les consommateurs) : Selon Beck, ils disposent d'un véritable contre-pouvoir contre notamment le Capital Ce contre-pouvoir réside dans le consommateur politique qui à tout moment peut refuser d'acheter C'est l'homogénéité des choix des consommateurs, rendu possible par la mondialisation qui fonde la mondialité du consommateur. En effet, s'il refuse d'acheter il pourra pénaliser le Capital qui a besoin de lui pour son fonctionnement. L'État est certes toujours présent, mais Beck ne veut pas affirmer sa primauté sur les autres reléguant la politique à un rang complémentaire avec l'économie par exemple. [...]
[...] En prenant en compte le commerce international à l'échelle des états, on fait donc l'erreur de surévaluer le volume du commerce international . Pourquoi un méta-jeu ? Le fait est que le méta-jeu s'est affirmé de lui-même par la nouvelle obsolescence des états au niveau mondial. Si le terme est fort, c'est que la politique des états a été, selon Beck, caractérisée par une incapacité à évoluer face aux nouvelles considérations amenées par la mondialisation. Ce n'est pas un hasard si son œuvre s'intitule Pouvoir et Contre-pouvoir à l'heure de la mondialisation. [...]
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