Selon le Washington Star lors de la parution du livre aux États-Unis, il s'agissait d' un
« panorama fidèle et vigoureusement brossé de l'évolution du mouvement ouvrier américain…un
livre important. » ou encore selon The New York Times book review: « L'histoire du mouvement
américain présentée avec brio et originalité ».
L'ouvrage est composé de vingt-cinq chapitres classés de façon chrono-thématique, le tout est précédé d'une préface à l'édition française, d'avant- propos, d'une introduction puis d'une introduction à la deuxième édition d'ouvrages rédigés en langue anglaise, puis la table des matières.
L'auteur est un correspondant de longue date du New York Times pour les affaires syndicales, Thomas R. Brooks. Il a été soldat en 1943-1946, avant de rentrer à Harvard. Il a écrit dans la rubrique Commentary du journal The New York Times Magazine.
[...] La syndicalisation se traduira bien souvent par l'augmentation des salaires, des avantages sociaux Cette amélioration sera substantielle pour les travailleurs pauvres, blancs et noirs (qui seront beaucoup employés dans les administrations locales.) Dès lors, les minorités ethniques revêtaient un intérêt certain pour les syndicats d'employés du secteur public . 24_La montée des Noirs dans les syndicats Les Noirs intensifient leur activité syndicale : ils créent de nouveaux syndicats locaux parmi le personnel hospitalier, chez les employés municipaux. Ils commencent ) monter dans les hiérarchies syndicales Cette poussée se trouve accentuée par la constante augmentation du nombre de travailleurs noirs dans des secteurs déjà syndicalisés. Par ailleurs, les syndicalistes noirs tendent de plus en plus à s'engager dans l'action politique. [...]
[...] Au début des années 20, surgit l'idée de cours spécialisés à l'intention des syndicalistes qui se matérialisa sous la forme du Brookwood College. Malgré l'immobilisme de l'AFL, les mécontentements des chômeurs se faisaient de plus en plus entendre 13_La racaille à la porte du mouvement syndical La crise commença pour beaucoup par l'effondrement de la bourse, en 1929. Le chômage persistait et augmenta massivement, l'économie s'écroula. Le mouvement syndical était faible; la politique antisyndicale étant fort efficace. Arriva alors le présidant F.D. [...]
[...] 19_L'ouvrier noir Pour beaucoup d'immigrants, le mouvement ouvrier américain était un moyen d'intégration. Leurs syndicats faisaient plus que protéger leurs emplois : ils leur ouvraient la voie de la citoyenneté. On peut voir dans nombre des premières grèves pour la reconnaissance des syndicats la revendication par tel ou tel groupe ethnique d'une place au soleil. Cela n'a pourtant pas été le cas du Noir américain. Sa condition d'esclave lui interdisait de s'approprier une parcelle du domaine économique. La situation économique des Noirs libres dans le Nord d'avant la guerre de Sécession était précaire. [...]
[...] Les travailleurs et les syndicats connurent également des fortunes diverses. Le temps des syndicats nationaux n'étaient pas encore venu, l'industrie elle-même n'avait pas une dimension nationale. Mais, la période de la guerre de Sécession vit une profonde et rapide mutation et les travailleurs ressentirent le besoin d'organisations plus vastes. Après la lutte pour la journée de dix heures, les syndicalistes voulaient une journée de huit heures (pour aider à la baisse du chômage). Le problème racial était éludé. Cependant, la tendance des employeurs à la baisse des salaires provoquaient des grèves de mineurs (contre avis de leurs dirigeants syndicaux, qui étaient envoyés en prison Il y eut des affrontements, notamment contre les briseurs de grèves L'effondrement apparent de l'économie et celui, réel, des syndicats stimulèrent alors l'intérêt suscité par le socialisme qui forma, d'ailleurs, les trois fondateurs de l'AFL: P.J. [...]
[...] La chute spectaculaire du nombre d'adhérents s'illustre bien par le cas de l'International Association of Machinists (Association internationale des mécaniciens), principal syndicat de la profession tomba de en 1920 à en 1924. Mais c'est l'ensemble du mouvement ouvrier au cours de la décennie qui était en recul. Les syndicats étaient d'une certaine façon presque inconnus dans les banques, les assurances, le commerce de gros et de détail, les services publics La seule intervention de l'AFL fut, en 1924, dans son soutien à la campagne pour la présidence par le sénateur R. M LaFolette (progressiste). [...]
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