Lorsque l'on établira la liste des domaines les plus populaires de l'étude des pays d'Europe centrale orientale, les Balkans arriveront sans doute en tête. La littérature déjà disponible sur le sujet est vaste, et de nouvelles œuvres paraissent régulièrement. Christophe Solioz est l'auteur de nombreux ouvrages. Ce livre est le deuxième paru en France, après « La Bosnie-Herzégovine : enjeux de la transition ».
Dans cet ouvrage l'auteur se livre à une analyse des processus de transition en Europe centrale et dans les Balkans. Par le biais d'une étude de cas très différents comme ceux : de la Slovénie, de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo, il tente d'identifier la dynamique nécessaire à l'appropriation des processus de transitions et de démocratisation, tout en montrant la complexité et la spécificité d'un tel phénomène.
[...] L'intégration doit se faire de manière plus importante au niveau économique et les compétences de l'Etat central doivent être renforcées. Il est indispensable de créer un vrai partenariat pour engager les réformes nécessaires de manière à rendre indépendants les acteurs locaux. Enfin l'auteur s'intéresse à l'action du haut représentant et précisément à l'enjeu de la polémique sur les pouvoirs de Bonn Selon Ch. Solioz ce renforcement des pouvoirs est justifié mai en y introduisant une dose de négociations. La mise en place de commissions ad-hoc favorise le partenariat et permet le dépassement des Accords de Dayton. [...]
[...] C'est bien cette dynamique qui illustre tout l'enjeu de l'appropriation du processus de transition et de démocratisation. Aujourd'hui, les Balkans évoluent et tentent de s'adapter aux conditions multiples demander pour l'intégration européenne, ce qui nécessite que l'Union Européenne elle-même ajuste sa demande à cette nouvelle situation en prenant beaucoup plus en compte la culture et l'histoire» de ces pays. L'Union Européenne doit donc se détacher d'une approche trop théorique pour en adopter une plus fonctionnelle qui serait adaptée à chaque pays et qui serait déterminée par ceux qui connaissent le mieux leur pays c'est-à-dire les autorités locales elles-mêmes. [...]
[...] Dans les trois chapitres suivants, l'auteur va décrire séparément la spécificité des processus de transition en Slovénie, en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo. Les titres attribués par l'auteur à chacun des chapitres expriment généralement très bien le résultat principal dégagé dans lesdits chapitres. Le second chapitre Avancées et résistances du processus de démocratisation en Slovénie montre que ce pays a réussi à absorber le choc (p.41) consécutif au démantèlement de l'Ex-Yougoslavie. Selon l'auteur le processus de transition slovène se caractérise par trois points principaux. [...]
[...] Solioz (Christophe) L'après-guerre dans les Balkans. L'appropriation du processus de transition et de démocratisation pour enjeu Lorsque l'on établira la liste des domaines les plus populaires de l'étude des pays d'Europe centrale orientale, les Balkans arriveront sans doute en tête. La littérature déjà disponible sur le sujet est vaste, et de nouvelles œuvres paraissent régulièrement. Christophe Solioz est l'auteur de nombreux ouvrages. Ce livre est le deuxième paru en France, après La Bosnie-Herzégovine : enjeux de la transition Dans cet ouvrage l'auteur se livre à une analyse des processus de transition en Europe centrale et dans les Balkans. [...]
[...] Même si aujourd'hui, certains problèmes persistent, la Slovénie a su mieux s'approprier le processus démocratisation que certains autres pays. Le chapitre consacré par Ch. Solioz à la Bosnie-Herzégovine, intitulé Intervention exogène et mouvements endogènes montre toute la complexité des problèmes posés à ce pays. En plus des problèmes consécutifs à une guerre, s'ajoutent ceux dus aux dysfonctionnements et aux ambiguïtés issues des Accords de Dayton imposés par la Communauté Internationale. L'auteur insiste sur l'imperfection de ces accords, au sein desquels il relève certains problèmes majeurs comme : la complexité et le déséquilibre dus à la multiplicité des structures institutionnelles, le maigre investissement en matière civil de la Communauté Internationale par rapport au domaine militaire, la faible intérêt consacré au développement économique ainsi que la non prise en compte au niveau social de structures déjà existantes. [...]
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