La République, Platon, méthode psychopolitique, poléogonie, cité juste
Elimination des conceptions fautives de la justice : la justice est pour Platon un bien qui doit être aimé pour lui-même et pour ce qui en découle. La société ne commet pas d'injustice car elle a peur des lois et la justice est là pour restreindre les commissions d'injustices. Donc [la société pratique la justice contre son gré]. On ne peut rechercher la justice dans la Nature (l'Homme est injuste par nature). « L'injuste rend service à ses amis. Il est plus fort que ses ennemis, il nuit à ses ennemis. Il pratique des plus grands sacrifices aux Dieux. Dans tout ce qu'il entreprend, l'injuste en retire un plus gros profit. » (Glaucon). Il réfute cette thèse de la doxa (et de ses frères) selon laquelle l'injustice est préférable à la justice.
[...] Il ne doit pas sans cesse soigner son corps sinon cela nuirait à sa préoccupation principale. Dans ce cas, quel est un bon médecin ? C'est celui qui, dès son jeune âge, expérimente le terrain et va à la rencontre de malades. Ce n'est pas pareil pour le juge : on ne peut pas mettre un enfant en face de la corruption. Au contraire, l'enfant, habitué à une attitude juste, sera apte à juger le juste et l'injuste. Le bon juge est donc un homme mûr qui aura acquit de l'expérience. [...]
[...] II, 376c-III, 412c : Mythologie, musique et gymnastique : la première éducation des gardiens 1. Théologie et poésie : la critique des mythes - Une éducation passerait par les mythes. Etant enfant, les mythes sont bien mieux assimilés et nous remplissent de nos futures vertus d'adultes. Mais se pose la question de comment choisir les mythes ? Platon donne l'exemple de Zeus qui est le détenteur de sorts heureux et malheureux. C'est ce dernier qui distribue sur Terre le bien et le mal. Celui qui ne reçoit que l'un ou que l'autre est maudit. [...]
[...] [Le citoyen se définit donc par son rapport à la justice, à la politique dans la cité]. - La sagesse appartient au corps des gouvernants - Le courage appartient au corps des guerriers auxiliaires - La modération présente dans la multitude et dans le corps des gouvernants - La justice : le devoir universel d'exercer sa fonction propre Ce livre IV a pour objet de montrer le plus grand mal dont peut souffrir une cité : la division. Pour ceci, il faut éliminer l'intérêt personnel, d'où une communauté des biens. [...]
[...] Elle a besoin aussi d'une cité voisine, une monnaie et une place publique pour les échanges. Les commerçants et les marchands apparaissent. Les salariés (Platon évite de mentionner les esclaves car ce sont des apatrides) sont, quant à eux, limités aux tâches ingrates et très physiques. Chaque individu doit se spécialiser dans une tâche pour chercher à maximiser son talent et la qualité de ce qu'il produit La naissance de l'injustice et la formation des classes - Nécessité de créer une armée : le pays s'agrandit donc, il faut de plus en plus de personnes, et la cité est amenée à faire la guerre. [...]
[...] Elle incite à la charlatanerie, elle est arbitraire et non fondée Une nouvelle recherche par analogie - Le thème psychopolitique : petits et grands caractères : la cité représente une écriture plus lisible que l'âme, parce que plus étendue. [Pour analyser l'âme d'un Homme et son comportement, il faut analyser la cité dans laquelle il vit.] - La justice de la cité aide à comprendre la justice de l'individu Recherche sur la formation de la cité de nature - Origine de la cité et spécialisation des tâches : selon Socrate, [une cité nait car chaque homme individuellement ne peut se suffire à lui-même]. Donc il demande l'aide d'un autre homme. Une société nait. [...]
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