Regimes and opposition, Robert Dahl, 1973, disparités du pouvoir, société américaine, préférences politiques
Robert Dahl (1915-2014) était un professeur émérite de science politique à l'université de Yale. Il fut le président de l'American Political Science Association. Ce politologue est notamment connu pour avoir, avec son homologue C. Wright Mills, remis en question l'idéal démocratique que représentait la Constitution américaine dans les années 1960. Les deux politologues prennent en effet conscience de l'hétérogénéité sociale ambiante dans la société américaine (grandes inégalités de richesses notamment).
[...] Ainsi, dans une certaine mesure, tous les régimes politiques imposent les préférences politiques. Compte tenu de la nature humaine, et des conflits d'intérêts qui en découlent, même une démocratie égalitaire ne peut satisfaire tout le monde. L'auteur offre ensuite un plan cartésien avec deux dimensions, deux variables, qui permettent de pondérer la forme d'un régime. La première dimension est la manifestation publique (libéralisation) : il s'agit de la possibilité pour les citoyens de publiquement contester le gouvernement. La seconde dimension réside en la participation ou l'intégration des citoyens : il s'agit de la proportion de la population autorisée à participer de manière égalitaire au contrôle et à la contestation du comportement du gouvernement. [...]
[...] Regimes and opposition Robert Dahl (1973) Note de lecture : Dahl R (1973), Regimes and opposition. Robert Dahl (1915-2014) était un professeur émérite de science politique à l'université de Yale. Il fut le président de l'American Political Science Association. Ce politologue est notamment connu pour avoir, avec son homologue C. Wright Mills, remis en question l'idéal démocratique que représentait la Constitution américaine dans les années 1960. Les deux politologues prennent en effet conscience de l'hétérogénéité sociale ambiante dans la société américaine (grandes inégalités de richesses notamment). [...]
[...] Ainsi, il y a autant de volontés différentes qu'il y a d'individus composant un État. Dans cette optique, Dahl nous dit que le gouvernement ne répondre aux préférences soit d'une seule personne ou d'un groupe très restreint, bafouant ainsi toutes les autres volontés présentes au sein des gouvernés c'est ce que Dahl appelle une hégémonie hégémonie pp. soit du plus grand nombre, c'est-à-dire que les préférences de chacun sont pondérées également. C'est ce que Dahl appelle démocratie égalitaire egalitarian democracy pp. [...]
[...] - Les régimes mixtes, qui adoptent dans des proportions différentes les qualités des deux régimes précédents. Ce sont les plus nombreux dans le monde. Dahl opère une distinction entre les quasi-hégémonies qui tendent vers l'hégémonie, les quasi-polyarchies qui tendent vers la polyarchie, et les oligarchies compétitives dans lesquelles seule une petite élite se voit offrir la possibilité de contester le pouvoir. Dans n'importe quel pays, plus les barrières sont basses, mieux les diverses préférences politiques seront représentées dans la mise en œuvre des politiques publiques. [...]
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