Les proies, Dans le harem de Kadhafi, Annick Cojean, 2012, rôle des femmes libyennes dans la Révolution
L'auteur s'est interrogé sur le rôle des femmes libyennes dans la Révolution, car on les voyait dans les autres pays du Maghreb, mais absence totale en Libye. Pourtant, en réalité elles avaient constitué l'arme secrète de la révolte. Elles avaient un « compte personnel » à régler avec le Colonel.
L'auteur a alors rencontré Soraya une semaine après la mort de Kadhafi, des foules de Tripolitains sur la Place des Martyrs étaient réunies. Soraya était triste, car elle ne pouvait pas raconter ce qui lui était arrivé, faute d'être entendu en Libye. La société libyenne ne veut pas entendre parler de ces victimes. Seulement, Soraya rêvait elle de justice.
Elle a été repérée à 15 ans par Kadhafi dans son école. Dès le lendemain, il l'a pris comme son esclave sexuelle et l'a battu, violé. Même sa famille l'a considéré comme une trainée. Il lui a retiré tout espoir d'un avenir respectable en Libye.
Tout le monde conseille à l'auteur de tourner la page et de ne pas raconter l'histoire de toutes les proies du Guide qu'elle va rencontrer lors de son voyage en Libye à l'instar de Soraya.
[...] Sa mère implora de leur rendre sa fille mais rien n'y fait. Le soir même, le Guide lui urina dessus et la viola. Soraya affectionnait particulièrement le Ramadan, mais la veille de ce jour sacré, Kadhafi s'acharna sur elle. C'est Ramadan à la mode Kadhafi déclara une des filles, il ne respectait même pas Dieu. Un jour, il l'a mise à genoux, a pris un couteau et lui coupa tout ses cheveux car selon lui elle faisait putain en aguichant avec sa chevelure. [...]
[...] Le Guide parti faire une tournée dans 5 pays d'Afrique et emmena toute ses filles. Il était idolâtré et acclamé comme le Roi des rois d'Afrique Un soir, sans l'autorisation de Mabrouka, les filles partirent en discothèque et Jallal embrassa Soraya et lui conseilla de ne pas boire. Enfin un gentil dans sa vie. Le lendemain, Kadhafi était encore acclamé par une foule de personnes dans un stade et les filles devaient jouer le rôle de vrais soldats. Pour le dernier jour de leur périple africain, ils allèrent dans un superbe hôtel avec piscine. [...]
[...] Hicham l'appela un soir et lui demanda ce qu'elle faisait dans la vie, c'est alors que Soraya éclate en sanglots. Le soir même, le Guide la força à prendre tellement de coke qu'elle perdu connaissance pendant 2 jours. Même Amal, lors de leurs excursions, l'utilisait pour attirer des hommes riches. Soraya revit son amie d'enfance dans une maison une après midi où elle passa un doux moment. Amal, furieuse qu'elle ne rentre pas chez elle insiste pour venir la chercher. Soraya, à bout, appelle Hicham pour qu'il vienne la délivrer. [...]
[...] Soraya était triste, car elle ne pouvait pas raconter ce qui lui était arrivé, faute d'être entendu en Libye. La société libyenne ne veut pas entendre parler de ces victimes. Seulement, Soraya rêvait elle de justice. Elle a été repérée à 15 ans par Kadhafi dans son école. Dès le lendemain, il l'a pris comme son esclave sexuelle et l'a battu, violé. Même sa famille l'a considéré comme une trainée. Il lui a retiré tout espoir d'un avenir respectable en Libye. [...]
[...] Puis un chauffeur de Bab Al Azizia venu la chercher. Le Guide l'insulta, lui cracha dessus et la baisa. Il lui dit qu'elle n'avait plus le choix, qu'elle devait travailler sous ses ordres comme soldat La fuite Une fille a donc remplacé Soraya. Désormais elle travaillait en tant que serveuse et dormait chez elle, seulement elle était la honte de la famille. Son père lui trouva un visa pour qu'elle puisse partir en France avec lui. Hicham voulait partir avec elle mais Soraya ne voulait pas lui poser de problème Paris La mère de Soraya les appela et les informa qu'un chauffeur de Kadhafi se demandait où était Soraya. [...]
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