Considérer la planète comme un objet géographique, tel est en fait le propos des auteurs, et la question qu'ils se posent des mobilités géographiques met en commun les ressources et les approches pour comprendre des questions géographiques cruciales susceptibles d'apporter des éclairages décisifs à la compréhension du changement social du point de vue géographique. Etudier les pratiques de mobilités, qui traduisent une mise en relation des lieux à l'échelle planétaire, c'est étudier, sur la longue durée, les processus de formation des espaces et des lieux, mais aussi la qualité de ces lieux. Quelle ambition pour ce livre ? Rien de moins que d'établir une dialectique entre l'homme et l'espace, car au croisement du « où l'on est » et du « comment l'on y est », se trouve « qui l'on est ».
Etre mobile, aller ici et là, c'est prendre des lieux pour se faire homme et, du même fait, les territoires et le monde se partagent les hommes en même temps que ceux ci se partagent les lieux. Le classicisme géographique d'unité de temps, de lieu et d'action est révolu, car le temps des sociétés nomades est venu. Il s'agit donc d'abandonner cette dualité un peu simpliste qui servait de partage traditionnel entre le monde extérieur à découvrir et le monde intérieur à explorer.
En fréquentant les lieux et les territoires, en y résidant, en les traversant, les hommes participent, individuellement et collectivement, à la construction du monde.
[...] Le triomphe de l'économie C'est la publicité et le développement des firmes et des réseaux touristiques qui a fait progressivement des mobilités pour le plaisir, et de leurs acteurs humains, des produits, au même titre que les biens et services. La profondeur d'un pays : la terre des Hommes. L'apprentissage de l'étrangeté, le rapport à l'Autre permet l'accès à l'exotisme que recherchent les voyageurs de tous genres. De même, comme le remarque A. Rauch : la pauvreté, qui causait d'abord un malaise, devient un charme Souhaitant retrouver les traces de la différence culturelle, le voyageur est pourtant indifférent aux inégalités, qui lui permettent d'économiser sur le prix de son voyage Car, comme le remarque fort justement A. [...]
[...] L'individu qui se donne les moyens d'une telle mobilité n'est alors non plus un mais multiple. Ses rôles, expériences et projets se démultiplient. On peut cependant constater que ce modèle de vie contemporaine est loin d'être partagé par l'ensemble de la population. Car il ne peut être expérimenté par la frange la plus aisée de la population. Ce modèle est donc le fruit de la tradition ancienne des loisirs aristocratiques pour qui le monde était un territoire de jeu. Pour la majorité des personnes, le schéma spatial le plus répandu se résume plutôt à deux espaces : le lieu de travail et le domicile. [...]
[...] Ces infrastructures peuvent aussi porter atteinte au paysage naturel d'un espace. - stress lié aux déplacements tel que la fatigue et un risque d'accident accru Se sont principalement les déplacements journaliers en voiture qui demande le plus d'attention et ce en particulier lorsque le conducteur se trouve dans des embouteillages. Inutile de dire que cette situation est facteur de fatigue pour le conducteur. De plus, le risque d'accident n'est pas a écarté et ce quelque soit le trajet du conducteur. - perte de temps dans les embouteillages. [...]
[...] Attali qui a formulé l'idée selon laquelle le nomadisme moderne tient aux facilités qui sont offertes aux Hommes de se déplacer, mais aussi aux objets qu'ils utilisent et qui contribuent à forger leur nouvelle identité. Pourtant, il serait faux de vouloir à tout prix faire des sociétés contemporaines des espaces peuplés de nomades. Personne n'est en fait totalement nomade. Et personne n'est non plus totalement sédentaire. Car si nos lieux de vie sont en expansion et se multiplient, le besoin d'appartenance à un territoire stable autour duquel se construit notre existence est plus fort que jamais. Comme le souligne C. [...]
[...] Cependant, son insertion dans l'espace peut poser de graves problèmes environnementaux. La qualité de desserte des villes constitue un élément essentiel de compétition c'est pur cela que les métropoles ont toutes l'espoir de jouer un rôle majeur au sein de l'organisation territoriale. Les politiques d'infrastructure S'agissant des infrastructures nouvelles, la question du financement se pose et s'avère difficile. Deux alternatives se présentent alors, le coût peut être supporté par le contribuable ou alors par l'usager. Le choix de la construction d'infrastructure nouvelle a cependant des effets majeurs notamment en ce qui concerne l'organisation du territoire car elles s'inscrivent durablement dans l'espace le plus souvent durant plusieurs décennies. [...]
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