Dans son ouvrage 'Les partis contre la République', Marcel Waline formule une critique à l'encontre du régime qui vient de se mettre en place deux ans plus tôt et dans lequel il voit déjà les risques de dérive vers une domination hégémonique des partis. Son engagement gaulliste (il soutient les points de vue du RPF créé en avril 1947) le conduit à imaginer des solutions institutionnelles pour lutter contre 'l'État des partis' qui selon lui débouche sur l'anarchie et le désordre. Après avoir suivi sa démonstration, il conviendra de s'interroger sur la pertinence de sa critique de la IVe République puis d'analyser dans quelle mesure ses propositions ont pu inspirer le texte de la constitution de 1958
[...] C'est aussi une entrave à la liberté d'association). - ceux qui réagissent contre le rôle excessif des partis et éviter l'État des partis CHAP IV : la doctrine des deux partis party system') Pourquoi défendre ce système ? Les démocraties qui fonctionnent le mieux ont ce système. Ses caractéristiques sont la cohérence des deux partis (auxquels un troisième ne peut s'adjoindre) Ce système repose sur l'idée que la majorité gouverne, mais que la minorité peut critiquer (cela suppose l'alternance des deux partis au pouvoir) . [...]
[...] - Le soutien à quelques réformes clés (le plus souvent une réforme constitutionnelle comme le suffrage universel pour : force du parti républicain au XIXe) En France : peu de partis se sont formés autour d'un homme. Il n'y a pas non plus de ‘machinery organisée' comme aux États-Unis. Les programmes sont vagues et interchangeables. En 1948, les problèmes à résoudre en France sont de nature techniques et non politiques. - problèmes techniques agricoles du machinisme, du remembrement, etc. (liés à la modernisation) - problème de l'Union française Les réponses des partis à ses problèmes sont périmées et la survivance des partis est nuisible. CHAP III : peut-il exister une démocratie sans partis ? [...]
[...] II : le statut des partis Le parti est : un groupe d'hommes distinct de l'ensemble de la Nation et qui veut le pouvoir politique En cela c'est un élément d'oligarchie. Le problème est que ce sont les militant des partis qui ont un vrai pouvoir de pression sur la politique du gouvernement. Mais un congrès de parti ne représente pas la totalité de son électorat. C'est donc un abus de confiance et c'est anti-démocratique. Il faut donner un statut aux partis. CHAP. [...]
[...] Le droit d'asile est affirmé mais son application dépend des gouvernements. Le droit de grève quant à lui s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent (et le réduisent, le texte allant à rebours du progrès social). Un vaste débat est ouvert sur le droit de grève. Pour Waline, la grève dans un État bien fait devrait être inutile En principe, la grève n'atteint que le patron dans ses intérêts. L'État n'est concerné que dans la mesure où la grève risquerait de : - priver la population de denrées nécessaires - de contraindre au chômage involontaire - de faire perdre à toute une branche nationale un marché au profit d'un concurrent étranger. [...]
[...] CHAP 5 : La question de la seconde chambre On a souvent déclaré que la 2nde chambre etait incompatible avec l'idée de démocratie. Elle permet pourtant un double examen des lois. D'autre part son mode de scrutin, tout en n'étant pas le suffrage universel peut-être démocratique. Pour Waline, il est nécessaire que la 2nde chambre soit élue par un scrutin qui fasse une plus large place aux préoccupations d'avenir Certains citoyens sont plus concernés par l'avenir (comme les ménages avec enfants). [...]
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