La paresse comme vérité effective de l’homme, Kasimir MALEVITCH, défaut majeur, perception de la paresse, point de vue socialiste, idéologie capitaliste
La paresse est massivement perçue par l'opinion publique comme un défaut majeur de l'homme. Kasimir Malevitch à travers son ouvrage La paresse comme vérité effective de l'homme va à contre courant de cette idéologie en la définissant comme une essence de celui-ci.
[...] Ainsi il y aura moins de temps à y passer et donc plus d'heures destinées à l'oisiveté. En somme les deux idéologies s'opposent dans leurs rapports avec le travail et la la paresse. Le socialisme met en avant l'effort collectif alors que le capitalisme l'enrichissement personnel. Cependant les deux se rejoignent puisque le résultat final et de rendre le travail le moins pénible que possible, mettant ainsi en lumière l'une des caractéristiques essentielles de l'homme : son goût pour l'oisiveté. [...]
[...] Cependant les dirigeants l'ont davantage associé à l'origine de tous les vices de l'humanité. Car ils poursuivaient un tout autre objectif à travers le modèle communiste l'égalité entre les hommes par le travail et le rejet de la paresse. Tandis que le système capitaliste engendre davantage de disparités entre les individus. Malgré une vision différente de l'homme du socialisme ou du capitalisme, ces deux idéologies ont la même finalité celle de parvenir à la paresse qui est un véritable caractère de l'être humain. [...]
[...] L'homme qui ne se soumet pas au système socialiste se retrouve exclu. Il sera considéré comme un être mort, il ne produira aucun travail donc n'aura aucun intérêt aux yeux des autres. De plus il ne gagnera pas d'argent donc ne pourra en aucun cas survivre. II - Le capitalisme Le spectre de la paresse s'est matérialisé par le capitalisme. Il est vu par le peuple comme un système générant des paresseux soit ''les ennemies'' de la société. Cependant il offre les même droits et libertés au travail. [...]
[...] Kasimir Malevitch à travers son ouvrage La paresse comme vérité effective de l'homme va à contre courant de cette idéologie en la définissant comme une essence de celui-ci. Dès lors en quoi la perception de la paresse a-t-elle été détournée au fil des siècles comme l'un des maux les plus profond de l'humanité ? Il est intéressant de s'attarder sur la perception de la paresse, particulièrement d'un point de vue socialiste, ainsi qu'aux rapports qu'entretien cette vision avec l'idéologie capitaliste. [...]
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