Mondialisation, première mondialisation, capitalisme, démocratie, imperialisme, exportation de capitaux, Suzanne Berger
Suzanne Berger analyse la première mondialisation et la compare avec celle que nous vivons actuellement. Elle définit ce phénomène comme « une série de mutations dans l'économie internationale qui tendent à créer un seul marché mondial pour les biens et les services, le travail et le capital ». p.6. Elle s'intéresse notamment au cas français en montrant que les questionnements et les inquiétudes suscitées par la mondialisation sont, à un siècle d'intervalle, de même nature.
[...] Ils cherchaient à exploiter les pressions économiques internationales pour imposer des compromis susceptibles de rompre le statu quo. Le problème de la gauche est que sa perception du capitalisme et des classes sociales est à la fois floue et souple quand il s'agit des enjeux domestiques et intransigeante dès que l'on évoque l'ouverture des frontières. La montée en puissance des travailleurs chinois, indiens, russes, mexicains ou turcs qui jouissent d'un environnement favorable aux investissements étrangers menace l'emploi et la distribution des revenus dans nos sociétés. [...]
[...] Selon Dani Rodrik il faudrait un gouvernement mondial, seule forme de gouvernance qui pourrait conjuguer intégration économique internationale et démocratie. Mais on voit mal comment un tel gouvernement pourrait voir le jour. LA MONDIALISATION, LA GUERRE ET LA PAIX : La question qui se pose est l'Etat doit-il séparer le monde de la grande politique avec celui des relations économiques ? Par exemple, comment la France devait-elle se positionner économiquement et politiquement parlant face à l'Allemagne dans la décennie avant 1914 ? [...]
[...] LES STRUCTURES DU CAPITALISME FRANÇAIS : Selon Lysis (pseudonyme d'Eugène Letailleur, journaliste) c'était les banques commerciales (gratifiées par de généreuses commissions et la marge gagnée en manipulant les taux de vente) qui dirigeaient l'épargne individuelle vers les investissements à l'étranger et non des décisions individuelles. Conséquence : fuite de capitaux qui a engendré une stagnation économique du pays. De plus, les banques furent accusées de saper les bases de la démocratie française et de servir la cause de l'ennemi en finançant l'industrie allemande après la guerre de 1870. → Les particularités du cas français lors de la première mondialisation. [...]
[...] Elle s'intéresse notamment au cas français en montrant que les questionnements et les inquiétudes suscitées par la mondialisation sont, à un siècle d'intervalle, de même nature. CHAPITRE I : Les leçons de la première mondialisation. La première mondialisation ne peut cependant pas avoir le rôle de prédire ce qui va se passer dans la mondialisation actuelle du fait d'un certain nombre de divergence tel que le fait que durant la première les effets de convergence résultèrent largement de flux migratoire alors qu'actuellement c'est la production. [...]
[...] Cependant, on voit que les partisans du libre-échange commencent à reconnaitre que le libre échange doit s'accompagner de mesures de réciprocité et de règles de bonne conduite pour être socialement accepté. De façon encore plus marquée, les partis de gauche actuel prennent, eux, une position totalement différente de leurs prédécesseurs qui est en fait beaucoup moins anticapitaliste. Cependant, ceci les a déplacés vers un autre front : la lutte contre la mondialisation (manifestations ) du fait qu'elle menace les acquis sociaux. Comment expliquer la différence de point de vue de la gauche de la première mondialisation et de la gauche de la mondialisation actuelle ? [...]
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