Guizot François Pierre Guillaume (1787 – 1874)
Tout l'exposé de Guizot découle du constat qu'il est nécessaire de redresser la France, après les troubles qu'elle a connus les trente années précédentes : « Nous avons tout ensemble l'ordre constitutionnel à fonder et l'ancien régime à repousser. Là réside le nœud de notre situation.»
A travers l'ouvrage, Guizot dénonce dans un premier temps l'immobilisme dans lequel s'enlise le gouvernement de son temps. Dans un second temps, il propose diverses solutions pour relancer la machine ministérielle.
[...] Il démontre ensuite que si le gouvernement faillit sur un de ces aspects, alors c'est son autorité qui s'en trouve compromise. Dans les chapitres suivants, Guizot s'attache à montrer en quoi les places accordées au peuple et aux individus proches du pouvoir sont capitales dans le bon fonctionnement du gouvernement. Il montre dans un premier temps que le gouvernement doit faire consensus auprès du peuple, c'est-à-dire prendre en compte ses intérêts, bien que le gouvernement ne connaisse pas personnellement le peuple. [...]
[...] Pour lui le moyen de mettre ces passions au service du gouvernement est de les canaliser, de montrer qu'elles ont de grandes chances de succès. Guizot classe à part celles qui ont dominé sous Bonaparte. En effet, même si Bonaparte ne prenait pas en compte les intérêts du peuple, sa soumission à l'Empereur s'explique par l'émerveillement qu'il suscitait sur la scène internationale. Bonaparte est parvenu à endormir la population ; mais le gouvernement n'a pas la puissance pour en faire de même. [...]
[...] Fiche de lecture : Des moyens de gouvernement et d'opposition - Guizot Présentation de l'auteur Guizot François Pierre Guillaume (1787 1874) Homme politique et historien français. Venu à Paris en 1805, il fréquenta les salons de l'opposition à l'Empire, mais, grâce à des protections, fut nommé en 1812 professeur d'histoire moderne à la Sorbonne. En 1814, il accueillit avec sympathie la monarchie selon la Charte, devint secrétaire général du ministère de l'Intérieur et suivit Louis XVIII à Gand durant les Cent-Jours. [...]
[...] Cette session est le reflet même de la situation générale du gouvernement. En parlant de l'ancien régime et du pouvoir, il écrit : Isolés, ils sont faibles ; unis, ils demeurent stériles. Ensuite Guizot décrit les domaines les plus touchés par les faits des hommes de l'ancien régime, en particulier l'éducation. Pour lui, la prise de pouvoir partielle de l'ancien régime compromet les libertés de chacun. Pour finir, il s'interroge sur la conviction des ministres : Ils jugent la révolution ingouvernable, la contre-révolution impossible. [...]
[...] Les premiers sont nommés par le Roi, les seconds sont élus par un collège électoral de citoyens français. Problématique de l'ouvrage Tout l'exposé de Guizot découle du constat qu'il est nécessaire de redresser la France, après les troubles qu'elle a connus les trente années précédentes : Nous avons tout ensemble l'ordre constitutionnel à fonder et l'ancien régime à repousser. Là réside le nœud de notre situation. A travers l'ouvrage, Guizot dénonce dans un premier temps l'immobilisme dans lequel s'enlise le gouvernement de son temps. Dans un second temps, il propose diverses solutions pour relancer la machine ministérielle. [...]
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