De la monarchie municipale à la française, Pouvoir n°73, Albert Mabileau 1995, fiche de lecture, décentralisation, crise du leadership, démocratie locale, autonomie des maires
Qui était Albert Mabileau ? Décédé en 2003, il fut docteur en droit et exerçait comme professeur à Bordeaux. En parallèle, il était membre du Conseil d'administration de l'ENA ; il avait un poste à responsabilité au sein du CNRS et de l'Association Française de Science Politique. Il a consacré ses recherches dès les années 80 à l'étude du pouvoir local français. Notre texte date de 1995, année qui a vu se succéder Chirac à Mitterrand à la présidence.
[...] Et possibilité de cumul des mandats ✓ Dès 1964 les maires sont les têtes de liste lors des élections • 1970 : autonomie des maires augmente car suppression de la tutelle préfectorale • 1982 : dans le prolongement de cette évolution, les lois de décentralisation ont donné la responsabilité décisionnelle au maire. Après cette introduction historique, l'auteur analyse les parallèles entre monarque et maire, ce qui constitue le 1er enjeu du texte. Il y a une personnalisation du pouvoir, c'est-à-dire la concentration et la personnification du pouvoir mayoral. ➢ Concentration : accordée par la décentralisation ➢ Personnification : les électeurs votent avant tout pour une personnalité, pour les qualités personnelles d'un candidat. Sentiment de proximité, légitimité, pouvoir charismatique. [...]
[...] Fiche de lecture, Mabileau A., (1995), « De la monarchie municipale à la française », Pouvoirs, n°73 Qui était Albert Mabileau ? Décédé en 2003, Docteur en Droit, il exerçait comme Professeur à Bordeaux. En parallèle, il était membre du Conseil d'administration de l'ENA, avait un poste à responsabilité au sein du CNRS et de l'Association Française de Science Politique. Il a consacré ses recherches dès les années 80 à l'étude du pouvoir local français. Contexte Notre texte date de 1995, année qui a vu se succéder Chirac à Mitterand à la présidence. [...]
[...] Ce qui contribue à cette permanence, c'est le clientélisme. Le maire peut s'appuyer sur un réseau de notables locaux Bien souvent, un maire choisit son successeur, et le vote des électeurs ne représente qu'une formalité (succession). Au niveau de la représentation, le maire s'identifie à sa commune, comme « le monarque en son royaume, par sa présence, son accès aux administrés, ses réalisations, permet son enracinement ( ) ». Le 2nd enjeu est de s'interroger sur la place de la démocratie locale. [...]
[...] Commentaires, Débat, critiques Texte en opposition avec les arguments mobilisés en faveur de la décentralisation, qui étaient basés sur l'extension de la démocratie. Pour l'Etat, qu'est-ce qui est le plus opportun/pratique ? Avoir au niveau local un pouvoir personnel fort, ou juste une courroie de transmission ? L'Etat a-t-il un rôle bien défini à l'échelon local ? Comparaison maire – roi tient-elle si on prend en compte que le maire, dans l'exercice de ses fonctions, doit évoluer, et baser toutes ses décisions, sur la législation nationale, qui lui est imposée. [...]
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