L'ouvrage que nous allons étudier est une œuvre de Evelyne Ribert intitulé Liberté, égalité, carte d'identité, les jeunes issus de l'immigration et l'appartenance nationale. Evelyne Ribert, docteur en sociologie est chercheur au CNRS. Dans cet ouvrage, l'auteur veut montrer comment se construit et se vit le sentiment d'appartenance nationale chez les jeunes issus de l'immigration, à travers la loi Méhaignerie entrée en vigueur du 1er janvier 1994 au 1er septembre 1998, cette loi imposait aux jeunes nés en France de parents étrangers nés à l'étranger de manifester, entre 16 et 21 ans, leur volonté d'être français. Ils ne pouvaient pas choisir d'être français avant l'âge de 16 ans et, jusqu'à leur manifestation de volonté, ils n'avaient que la nationalité de leurs parents. En ce sens, pour les enfants nés en France de parents étrangers nés à l'étranger, la naissance sur le sol français n'était plus attributive de la nationalité française.
Le 24 mars 2005, l'apprentissage de la Marseillaise devient obligatoire à l'école, le but de cela est de renforcer le respect des symboles de la nation. Cela a commencé le 6 octobre 2001 lors du match France-Algérie où la Marseillaise fut conspuée par les Algériens alors que l'hymne algérienne fut chantée. Pourtant trois ans avant, lors du match de la finale de la Coupe du monde 1998, on a vu la joie en France, joie auxquels les jeunes de l'immigration ont aussi participé.
[...] S'ils refusent la nationalité ils se verraient délivrer une carte de résident. Entre 16 et 18 ans rien ne peut faire obstacle à l'acquisition de la nationalité, alors qu'après 18 ans c'est différent. Peuvent faire obstacle des condamnations portant atteinte à l'intérêt, défense de la nation, peine, crime ou délit. Le réforme du code de la nationalité de 1993, est une loi de durcissent qui reprends les idées de la commission. La gauche veut ainsi revenir à l'ancienne loi, en effet ils souhaitent un retour à l'acquisition automatique de la nationalité française, c'est ce qui est fait avec la loi Guigou le 16 mars 1998. [...]
[...] Le but visé avec la nationalité c'est l'égalité des droits et des chances. De plus il faut noter que certains pays n'autorisent pas la double nationalité c'est le cas de la Turquie ou de l'Espagne. Ainsi pour certains jeunes se défaire de la nationalité d'origine est source de problème, c'est pour cela que beaucoup prennent la nationalité française et n'en parle pas dans leur pays d'origine car ça signifie oubli de ses origine et changement d'identité. Alors garder sa nationalité d'origine est une norme sociale tout comme acquérir la nationalité française, c'est pour cela que la majorité des jeunes prennent les 2 nationalités. [...]
[...] L'acquisition de la nationalité devient un honneur, elle serait se mériter et ne peut donc que couronner le processus d'intégration. Alors que les adversaires du projet pensent eux qu'elle menace de rendre plus difficile l'intégration. Pour eux l'obtention de la nationalité constitue un moyen d'encourager l'intégration, un geste fait par la nation en direction des jeunes. Face à cela la commission opta pour un juste milieu, il valait raffermir l'identité nationale et favoriser l'intégration des populations d'origine étrangère. La commission conclut que l'acquisition de la nationalité, devrait être soumise à une condition d'intégration. [...]
[...] Il a arrêté l'école à 16 ans et a fait toute sorte de stage dans différents domaines. A travers ses 3 portraits on a rencontré 3 type d'attitude et dégager 3 tendances dans le choix de la nationalité que nous allons maintenant examiner. Choisir sa nationalité Souvent les jeunes disent être devenus français pour le travail, le bac, le brevet, ou même pour présenter une carte française pour les contrôles de police. La possession d'une pièce d'identité offre des facilité, elle est aussi l'instrument privilégié du contrôle étatique : elle permet l'identification des personnes. [...]
[...] Donc ignorant leur statu national durant leur enfance, les jeunes ne peuvent que disjoindre nationalité et identité, a leur yeux ils ne changent pas de nationalité, ils réclament seulement leur papier. D'éternels enfants d'immigrés Pour une majorité de jeunes, on se rend compte que l'origine prime, car en effet dans la vie quotidienne on ne demande pas la nationalité mais juste l'origine. En classe souvent les jeunes ne savent pas quoi indiquer lorsqu'on les interroge sur la nationalité, beaucoup se croient français et d'origine étrangère même avant l'obtention de la nationalité. [...]
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