L'auteur de ce texte est Thomas Hobbes, d'origine anglaise, il est né en 1588 à Wesport. En exil en France durant les premières années de la guerre civile, c'est là qu'il compose l'essentiel de son œuvre politique avec Elements of Law en 1640, De Cive en 1642 le Léviathan en 1651 et le Behemoth en 1660. L'œuvre de Hobbes et notamment le Léviathan traduit indéniablement une pensée matérialiste et mécaniste, mais aussi la crainte viscérale de l'anarchie imputable aux guerres de religion en France et à la guerre civile en Angleterre.
[...] La seconde dimension veut que les hommes pour sortir de cet état belliqueux naturel n'aient alors d'autre choix que d'abandonner volontairement leurs prérogatives au profit de ce nouveau pouvoir. Cette aliénation des droits naturels est non seulement totale, mais aussi irréversible. En outre, comme il est le détenteur de la seule puissance, car il réunit les puissances des individus, la souveraineté est sienne. C'est un autre principe majeur pour Hobbes. Cette souveraineté indivisible organise dès lors la séparation entre le souverain qui commande et des sujets qui obéissent. [...]
[...] Thomas Hobbes, Le Léviathan (1651) L'auteur de ce texte est Thomas Hobbes, d'origine anglaise, il est né en 1588 à Wesport. En exil en France durant les premières années de la guerre civile, c'est là qu'il compose l'essentiel de son œuvre politique avec Elements of Law en 1640, De Cive en 1642 le Léviathan en 1651 et le Behemoth en 1660. L'œuvre de Hobbes et notamment le Léviathan traduit indéniablement une pensée matérialiste et mécaniste, mais aussi la crainte viscérale de l'anarchie imputable aux guerres de religion en France et à la guerre civile en Angleterre. [...]
[...] À la lecture de ce texte, certaines phrases méritent d'être citées pour illustrer les idées et concepts hobbésiens, tout d'abord sur la nature humaine initiale : par cela il est manifeste que pendant ce temps où les humains vivent sans qu'une puissance commune ne leur impose à tous un respect mêlé d'effroi, leur condition est ce qu'on appelle la guerre (chapitre XIII, p.108), mais aussi pour l'inefficacité des lois naturelles : les conventions, sans l'épée ne sont que des mots (chapitre XVII, p.7) et pour finir au chapitre XVII (p.10) encore, deux phrases significatives, l'une pour la théorie du contrat : rassembler tous leurs pouvoirs et toute leur force sur un seul homme, ou sur une seule assemblée d'hommes et l'autre en lien avec la souveraineté celui qui a cette personne en dépôt est appelé SOUVERAIN, et est dit avoir le pouvoir souverain. Tout autre individu est son SUJET. Pour conclure, on peut se demander dans quelle mesure la pensée hobbésienne avec la toute-puissance détenue par l'État a-t-elle pu influencer les régimes totalitaires. [...]
[...] Ce corps doit alors protéger les hommes d'eux-mêmes. Ce choix délibéré de se doter d'un pouvoir résulte de la crainte de la mort et montre que l'homme n'est pas à l'état naturel un animal politique Toutefois, cette protection n'est pas sans exigence ni sacrifice, et amène au deuxième concept vital pour Thomas Hobbes, la doctrine du contrat qui a deux dimensions. La première se fonde sur l'autorisation donnée au pouvoir commun d'agir au nom du peuple. Cette situation vient du principe que le contrat qui s'établit entre les hommes institue ce corps artificiel. [...]
[...] Thomas Hobbes au cours des chapitres XIII, XIV, XVII et XVIII suit alors un raisonnement démonstratif précis, s'appuyant sur des analyses, il part de la base de la politique, de la matière, c'est à dire les hommes pour annoncer la nécessité de cette forme politique artificielle symbolisée par le Léviathan. Comme dit précédemment, Hobbes part donc d'un constat, l'homme est dans son état de nature, c'est-à-dire, libre dans ses mouvements et dans l'absence d'un pouvoir commun hostile dans sa relation à autrui, car c'est un être de désirs. [...]
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