La fin de la Guerre Froide a marqué la nécessité de repenser le paradigme des relations internationales. Cependant, selon Laurent Cohen-Tanugi, il ne faut pas considérer la Chute du Mur de Berlin comme le symbole d'un nouveau siècle, mais bien celui d'une fin de siècle. Le monde est véritablement entré dans le XXIème siècle avec un autre tournant majeur des relations internationales, les attaques terroristes contre les Etats-Unis du 11 septembre 2001. Un second « gong » d'entrée dans ce nouveau siècle, serait l'accès de la Chine à l'OMC en 2001. L'objet de l'ouvrage Guerre ou Paix : Essai sur le monde de demain est de mener une réflexion sur ce que sera le monde du XXIème siècle, en partant du fait que « la mondialisation est devenue la plus puissante force transformatrice de la géopolitique mondiale, pour le meilleur et pour le pire ». L'auteur, Laurent Cohen-Tanugi est cependant conscient que son analyse exprime un point de vue occidental, lui-même étant juriste de formation, diplômé d'Harvard et actuellement avocat aux barreaux de Paris et de New York. Il est l'auteur de plusieurs essais influents traduits en différentes langues, portant très souvent sur les relations entre les Etats-Unis et l'Europe et sur les futurs de ces deux entités. Il est par ailleurs un atlantiste convaincu. Il a également présidé la mission « L'Europe dans la mondialisation » avant que la France n'accède à la présidence de l'Union Européenne en 2008. Il s'agit donc d'un analyste qui réfléchit beaucoup à la place de l'Occident dans la mondialisation et dont les recherches sont influentes, il est régulièrement consultant pour le gouvernement français.
Les thèmes abordés au travers de cet essai sont multiples, malgré tout, la problématique centrale se focalise sur la question de savoir comment l'Occident doit se comporter dans le contexte de la mondialisation pour conserver une place dominante sur la scène internationale.
[...] Il reproche à l'Europe de n'avoir pas plus soutenu les États-Unis. Selon lui, les Européens n'ont pas fait une erreur sur le fond, mais sur la forme, l'affaire irakienne est sans doute apparue à Paris et à Berlin, comme une occasion historique d'affirmer, avec le concours du Kremlin, un pôle européen en contrepoids à l'unilatéralisme hasardeux de Washington, à un moment crucial de redéfinition du système international de l'après-guerre froide Les puissances européennes auraient fait une grave erreur en cherchant à se démarquer des États-Unis. [...]
[...] Le cœur de la réflexion est ici plus centré sur les aspects économiques de la mondialisation. L'auteur débute l'ouvrage sur une plaisanterie rituelle qui introduit nombre de discours aux États-Unis selon laquelle le XXIe sicle s'est ouvert sur une bonne nouvelle qui est le décollage économique des puissances émergentes telles que l'Inde, la Chine ou encore le Brésil. La mauvaise nouvelle est le risque d'affrontement majeur entre l'Occident et le monde arabe musulman.[3] Au regard de cette bonne et mauvaise nouvelle, on voit se profiler les deux paradigmes majeurs des relations internationales développés avec la fin de la guerre froide. [...]
[...] Il est par ailleurs un atlantiste convaincu. Il a également présidé la mission L'Europe dans la mondialisation avant que la France n'accède à la présidence de l'Union européenne en 2008. Il s'agit donc d'un analyste qui réfléchit beaucoup à la place de l'Occident dans la mondialisation et dont les recherches sont influentes, il est régulièrement consultant pour le gouvernement français. Les thèmes abordés au travers de cet essai sont multiples, malgré tout, la problématique centrale se focalise sur la question de savoir comment l'Occident doit se comporter dans le contexte de la mondialisation pour conserver une place dominante sur la scène internationale. [...]
[...] Car selon lui, les États-Unis vont tout de même rester la plus grande puissance au monde. Cette affirmation nous amène au second thème abordé par cet essai, à savoir les relations entre les États-Unis et l'Europe, et plus précisément sur le devenir de leur collaboration. Il convient de rappeler dans un premier temps que l'auteur est un atlantiste confirmé et que par conséquent ses propos sont bien souvent loin d'être tout à fait neutres. La seconde partie de l'ouvrage concerne la fin de l'ère atlantique Le débat autour de l'intervention en Irak a été un sujet de discorde au sein de l'Occident, et a à terme abouti à la création de deux pôles distincts, alors qu'il est important qu'ils restent soudés à la vue des prévisions démographiques futures. [...]
[...] Laurent Cohen-Tanugi, Guerre ou Paix, Essai sur le monde de demain La fin de la Guerre froide a marqué la nécessité de repenser le paradigme des relations internationales. Cependant, selon Laurent Cohen-Tanugi, il ne faut pas considérer la chute du Mur de Berlin comme le symbole d'un nouveau siècle, mais bien celui d'une fin de siècle. Le monde est véritablement entré dans le XXIe siècle avec un autre tournant majeur des relations internationales, les attaques terroristes contre les États-Unis du 11 septembre 2001. [...]
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