Résumé du livre. Comment expliquer les comportements des individus ou groupes dans des organisations ?
La définition pose le risque d'une simplification à outrance ; il faut donc partir de la question "comment expliquer les comportements des individus ou groupes dans des organisations?".
Il existe une irrationalité apparente et une imprévisibilité des comportements.
Le cadre explicatif: l'individu et le groupe dans les organisations.
Concernant l'exemple du phénomène du freinage, l'auteur rejette l'explication par le tempérament individuel. Les comportements ont un caractère social, et dans toute organisation ils se font en ajustement permanent entre les aspirations particulières de l'individu et les normes du groupe. L'auteur écarte également les explications par les groupes naturels ou le climat, ainsi que par la motivation individuelle (l'individu ne peut être défini hors de tout contexte social). L'hypothèse explicative retenue est que les normes de comportement ne se comprennent que dans une situation individuelle, où elles sont le résultat de l'interaction entre acteurs. Ces normes changent sous l'effet de pressions internes (entre les logiques d'acteurs, l'organisation et les rapports de pouvoir dans le travail) ou externes (environnement).
Le choix du modèle interactionniste.
Il y a trois grands types d'explication sociologique du comportement:
- le déterminisme individuel: le comportement s'explique par l'environnement de l'individu;
- le réalisme totalitaire: il est le produit des normes et moyens imposés par la société;
- l'interactionnisme: le comportement est une action faite en vue d'une certaine fin, il résulte d'une intention stratégique de l'acteur. Cette approche serait la plus explicative des comportements dans une organisation donnée, étudiée quant à elle comme jeu de pouvoirs et système d'acteurs.
[...] En d'autres terme, l'Europe se serait toujours définit à l'encontre d'un autre, sur la défensive Il distingue ici trois stades principaux : unité chrétienne face au paganisme, l'unité économique par le progrès contre l'économie traditionnelle rurale et enfin, l'unité commerciale contre la protectionnisme et la condamnation de l'enrichissement. Ensuite, il attribue trois grandes découvertes, ciment de l'Europe : la nation, la science et la république. Sur la science et sa prétendue invention européenne, l'auteur semble ne faire débuter l'histoire du monde à la pensée cartésienne, laissant de coté plusieurs siècles de découverte et de théorisation scientifique en Europe, en orient ou extrême orient. C'est lors de ses simplifications que la synthèse devient parfois sélective, pour étayer son discours. [...]
[...] Dans un style clair et vif, Jean Boissonnat retrace plusieurs siècles d'histoire européenne. En dix chapitres concis, il nous emmène sur le chemin de l'Euro, pour comprendre les enjeux de la monnaie unique, le symbole et le point de départ qu'elle représente à ses yeux. Contrairement à ce qui est généralement présenté, l'Euro n'est pas seulement le fruit d'un long processus, de 40 ans de rapprochement entre des états aux intérêts divergents, c'est aussi et surtout la première monnaie qui ne soit pas attachée à une réalité étatique concrète, à une histoire nationale classique. [...]
[...] Le journaliste pose au contraire le concept d'Europe comme une entité préexistante à l'union politique. Il s'interroge sur ce qui unifie l'Europe, sur les critères qui permettent de la définir comme un concept unique. Il s'attache dans un premier temps à décrire les différentes Europes qui ont existées dans l'Histoire, quelles ont été les différentes entités géographiques répondant à ce nom, en soulignant que ces différentes unités successives n'ont été que temporaires. Il liste les différents critères, religieux, historiques, géographiques sur lesquels on se fonde généralement pour rendre visible l'Europe. [...]
[...] En fait, cela se résume à une seule question : doit–on faire primer l'Europe géographique sur l'Europe politique. Sur un sujet polémique, l'auteur se garde bien de répondre. On peut juger cela regrettable mais son but est, peut être uniquement de donner au lecteur les clefs du débat . par rapport aux USA Alors que la volonté initiale était de s'en séparer, on assiste paradoxalement à un rapprochement de l'UE et des USA, notamment avec l'entrée des 3 anciens pays satellites dans l'OTAN. [...]
[...] Seule une crise permettra de dire si cette cogestion peut fonctionner, et accélèrera la fédéralisation. L'auteur semble ici contredire la vision de l'Europe qu'il nous proposait jusque là, une Europe lente mais issue de la volonté politique : pourquoi la crise serait-elle nécessaire alors que les évolutions négociées ont toujours fonctionné ? L'idée d'une marche inéluctable vers le fédéralisme semble tout aussi surprenante dans la mesure où il a jusque là toujours analysé les phénomènes de construction européenne comme voulus par les populations ( acte de foi et non consentis ou subits. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture