Les islamistes au défi du pouvoir, Samir Amghar, islamisme, islam politique, État islamique, loi islamique, partis islamistes, souveraineté populaire, djihadisme, fiche de lecture
Islamisme = nouvelle force politique de 1er ordre
Ici, islamistes = lecture politisée de l'islam (même si fond idéologique et religieux communs, ne considère pas djihadisme et mouvements missionnaires) : AKP (Turquie), Mouvement de la société pour la paix (Algérie), Hezbollah (Liban), Parti de la justice et du développement (Maroc), Ennahdha...
[...] Sécularisation discours et activités (islam n'est plus solution aux problèmes, État islamique délaissé). Même évolution que les chrétiens-démocrates européens : d'abord défense des intérêts de l'Église face aux partis républicains puis références à la Bible deviennent éthiques et philosophiques. Islam doit juste constitue le cadre culturel de l'identité musulmane opposition refonte Code de la famille ; interdiction importation alcool ; dénonciation marginalisation arabe (Maghreb). Comme communisme, en s'intégrant au paysage politique national, renonce à la violence. Pragmatique politique : négociation et dialogue pour suffrages et alliances avec non-islamistes. [...]
[...] Mais enjeu : Comment devenir des partis de gouvernement tout en refusant d'apparaitre comme des acteurs du système ? Rapport à la démocratie : Partis islamistes se revendiquent de souveraineté divine peuvent-ils s'accommoder du principe de la souveraineté populaire ? D'abord opposé aux principes démocratiques. Puis Rachid Ghannouchi (dirigeant Ennahdha) Les Libertés publiques dans l'État islamique : le Prophète consultait ses proches avant une décision. Aujourd'hui, attachement aux principes et au pluralisme politique (mais pas encore souscription aux valeurs démocratiques). Divergence sur l'économie : libéralisme économique vs option gauchisante (opposition aux orientations capitalistes, à la mondialisation .). [...]
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