Histoire du suffrage universel, Michel Offerlé, politiste, sociologie des organisations politiques, référendum
Michel Offerlé est un politiste français contemporain, il a été professeur à Paris 1 (Centre de recherches politiques de la Sorbonne). Il a également enseigné à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP). Il a été élu, en 2007, professeur à l'École normale supérieure. Il est membre de l'équipe Enquêtes Terrains Théories du Centre Maurice Halbwachs (ENS-EHESS) et du comité de rédaction de la revue Genèses.
Ses travaux portent sur la socio-histoire du politique et sur la sociologie des organisations politiques.
Ses travaux mettent en avant la construction de la citoyenneté sur le long terme. C'est un historien et sociologue reconnu par ses pairs tels que Alain Garrigou et Yves Déloye. Cet ouvrage s'apparente à un ouvrage scientifique car il étudie l'histoire du suffrage universel de façon empirique.
[...] Il y a eu un débat pour le choix du scrutin entre scrutin majoritaire ou proportionnel. Les partisans du scrutin majoritaire prône qu'il garantie la stabilité alors que les partisans du scrutin proportionnel pensent que ce dernier permet d'assurer la démocratie : un homme, une voix (couverture). Cependant le scrutin proportionnel sera discrédité par l'instabilité qu'il provoque, ainsi le scrutin majoritaire ce met en place. L'auteur nous parle également des enjeux du découpage politique de la France et sur le débat, portant sur les critères à utiliser. [...]
[...] La participation aux élections n'est pas obligatoire, précise Michel Offerlé dans le chapitre trois. L'auteur nous explique que voté n'est pas un acte naturel et que pour s'assurer que les citoyens votent il faut leurs inculquer le sentiment du devoir civique (p57, édition 2002) et lui faire comprendre son vote est important. L'école et l'Eglise sont des institutions qui vont permettre de sensibilisé la population à remplir leur devoir de citoyen : c'est à dire voter. Il y également la presse, qui se développe a partir de l'année 1881, date à laquelle sa liberté est proclamé, qui va jouer un rôle grandissant en ce faisant l'intermédiaire entre les représentants et les citoyens, des campagnes notamment. [...]
[...] Michelle Offerlé distingue, dans le premier chapitre de cet ouvrage, des étapes historique dans l'apparition du suffrage universel. Il y à tout d'abord différentes formes de suffrages censitaires qui se base sur la fortune, seul peuvent voter ce qui ont la capacité de payer le cens et sont exclu les domestiques et les oisifs. Puis le suffrage universel masculin est rétablie avec le coup d'Etat de Napoléon Bonaparte le 2 décembre Enfin en 1944, suite aux revendications des femmes, établies lors de la première partie du XXème siècle, elles accèdent au droit de vote au même titre que les hommes. [...]
[...] Ces revendications peuvent être exprimé également par le vote blancs ou nul. La place de la presse et des analyses politiques grandit et on essaye de dégager des tendances en découpant la France géographiquement. Mais il existe toujours un lot d'électeur mobile qui ne se stabilise pas et ne se cantonne pas à un parti. L'auteur finit cet ouvrage sur la question du sens du vote. De nos jours, le vote n'est t'il qu'un moyen de légitimé le pouvoir et non plus de le faire ? [...]
[...] Il apporte un résumé solide et de référence pour comprendre l'avènement du suffrage universel et à pour seul limite que l'histoire du suffrage universel n'est pas fini et donc qu'il demande à être sans cesse actualisé. Au vu de tout ces argument cet ouvrage peut être considéré comme une source privilégiée et crédible pour l'étude du suffrage universel. Tout ces argument propre à l'ouvrage étant complété par la grande notoriété et la reconnaissance par ses pairs de Michel Offerlé. [...]
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