Immanuel Wallerstein né en 1930 est un sociologue américain, il obtient un doctorat en philosophie en 1959 puis devient en 1971 professeur de sociologie dans plusieurs universités. Il est directeur du centre Fernand Braudel pour l'étude de l'économie, des systèmes historiques et des civilisations, et il est aussi directeur de l'Association Internationale de Sociologie (1994-98).
Ses premières études se focalisent sur les affaires postcoloniales africaines, il est un des premiers à critiquer le capitalisme mondial et alimentera ainsi les idées des altermondialistes.
Les titres de ces œuvres (Capitalisme et Economie-Monde ; Le capitalisme historique ; l'utopistique ou les choix politiques du 21°s, l'après-libéralisme. Essai sur un système monde à réinventer ; Sortir du monde états-unien) montre que le sujet d'étude de Wallerstein s'oriente toujours vers une analyse du capitalisme et de ces conséquences les plus souvent néfastes.
•Théories de Wallerstein :
Wallerstein s'inspire de deux auteurs : Karl Marx et Fernand Braudel. Il reprend les idées marxiennes qui insistent sur le fait que les rapports de forces économiques se retrouvent dans l'économie mondiale et influent sur l'orientation des politiques mondiales. Quant à l'historien français Braudel, il avait décrit le développement des réseaux d'échanges économiques des grands empires de l'époque moderne et fait le lien avec le système politique.
[...] Nous pouvons répondre à l'affirmative si les retombées de la phase B de Kondratiev sont trop lourdes à porter et font ainsi imploser le système de l'intérieur. Notons que le point d'inflexion d'un cycle hégémonique coïncide souvent avec celui de Kondratiev (ici, 1967-73) Wallerstein explique les prémisses du déclin : la puissance accrue des économies alliées amène la puissance hégémonique à s'affaiblir ; de nouveaux foyers de décisions émergent ; l'état hégémonique connaît une crise de sa fiscalité et un déclin net de la polarisation mondiale est à noter. Nous pouvons évidemment mettre en relation ces caractéristiques avec l'actuelle puissance américaine qui s'effrite. [...]
[...] En 1968, une forte critique des mouvements de gauche se fait entendre. En effet, les dirigeants de ces mouvements ont réussi à prendre le pouvoir, et donc à réaliser leur premier objectif ; mais ils n'ont pas révolutionné le cours du monde de par leur politique, bien au contraire, ils se sont adaptés au capitalisme, ils en sont devenus les compagnons de route Les partisans de 1968 expriment colère et désarroi devant l'absence de la réalisation de l'égalité humaine à laquelle ils aspiraient. [...]
[...] Les échanges économiques entre centre et périphérie sont donc par nature inégaux. Les zones de localisation du centre et de la périphérie sont variables, et peuvent être très proches (d'où l'existence d'ateliers de misère, d'îlot de richesse, de maquiladoras). La semi-périphérie se trouve être le noyau de la périphérie ce qui amène une marche de plus dans la hauteur des inégalités. En plus des disparités et des fortes inégalités qui résultent de ce système économique, tout a tendance à être marchandisé, que ce soient les ressources naturelles ou les humains dans leur fonction de main- d'œuvre. [...]
[...] L'URSS comme les Etats-Unis ont pensé que cette intégration était envisageable par la voie du développement national qu'ils atteignaient cependant par deux voies strictement différentes. D'un côté, Wilson a voulu transposer les principes libéraux à l'échelle internationale en expliquant que l'individu avait le droit dans un Etat au respect de ses droits sociaux et politiques ou de son droit de propriété, avait aussi le droit au niveau international de s'autodéterminer. Le principe de l'autodétermination est en fait la liberté individuelle transposée au système international. Une théorie conçue à l'échelle interne est-elle applicable à l'échelle internationale ? [...]
[...] Les titres de ces œuvres (Capitalisme et Economie-Monde ; Le capitalisme historique ; l'utopistique ou les choix politiques du l'après- libéralisme. Essai sur un système monde à réinventer ; Sortir du monde états-unien) montre que le sujet d'étude de Wallerstein s'oriente toujours vers une analyse du capitalisme et de ces conséquences les plus souvent néfastes. Théories de Wallerstein Wallerstein s'inspire de deux auteurs : Karl Marx et Fernand Braudel. Il reprend les idées marxiennes qui insistent sur le fait que les rapports de forces économiques se retrouvent dans l'économie mondiale et influent sur l'orientation des politiques mondiales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture